Castro : « On n’est pas content »

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Mis devant le fait accompli par la Fédération française de football qui a décidé de les remplacer par leurs homologues de National a l’occasion de la 26e journée de Ligue 1 ce samedi, les arbitres professionnels qui avaient décidé de débuter les rencontres avec 15 minutes de retard pour protester contre « un mépris de la part des acteurs du football », ont réaffirmé leur mécontentement et leur incompréhension : « J’avoue que je suis très surpris par la réaction de la Fédération et de la LFP qui a aussi pris part à cette décision, assure Alexandre Castro le président du SAFE (Syndicat des arbitres de football d’élite). On n’est pas content. On va réfléchir à ce qu’on va faire maintenant. »
Castro est revenu aussi sur les raisons d’un conflit désormais ouvert entre le corps arbitral professionnel et la FFF : « C’est un ras-le-bol général devant de tels agissements de la part de certains dirigeants, responsables de clubs et même de certains membres de la FFF et de la LFP, explique Castro. Les arbitres ont souhaité attirer l’attention sur le respect qu’ils méritent de part leur fonction. » Pour illustrer son mécontentement, le président du SAFE compare notamment une différence de traitement auprès de la Fédération : « Jean-Louis Triaud (le président bordelais, ndlr) a souhaité rencontré le président de la FFF pour parler des problèmes d’arbitrage, raconte-t-il. Il a eu son rendez-vous dans les 48h. Nous, notre rendez-vous a été annulé trois jours avant l’entretien. Et il nous a fallu attendre pratiquement un mois avant d’en obtenir un autre. C’est un manque de respect. On ne traite pas de la même façon un président de club et un arbitre. »