Cette fois, l’OM est lancé

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La douce euphorie du stade Loujniki ne leur a donc pas fait tourner la tête. Trois jours après leur victoire à Moscou (4-0) en Ligue des champions, les Marseillais se sont à nouveau imposé, sans trembler, contre Montpellier (4-0). C’est désormais une certitude : les joueurs de Didier Deschamps sont capables d’alterner les compétitions et de se remobiliser. Et c’est peut-être la meilleure nouvelle de leur semaine. « Après la très grosse performance de mardi, il était important de confirmer, confie Didier Deschamps, large sourire aux lèvres. On a répondu présent dans l’agressivité et la qualité technique. C’est un bon résultat. »
Contre Montpellier, l’OM s’est appuyé sur ses cadres. Incontestable leader technique de son équipe, Lucho s’est payé le luxe d’ouvrir le score d’une splendide demi-volée (20e). En inscrivant le cinquième but de sa saison, l’Argentin égale après 14 journées son total de la saison passée. Mais il n’est pas le seul à s’être fait remarquer. Titularisé pour la première fois depuis sa blessure à l’adducteur contre Monaco en Coupe de la Ligue (2-1), Benoît Cheyrou a rappelé son importance dans le dispositif marseillais. Il a même inscrit le deuxième but de son équipe (28e). Avec un brin de réussite : sa frappe est déviée par deux défenseurs montpelliérains avant de tromper Jourdren.
Valbuena enchaîne
Enfin, Mathieu Valbuena poursuit son automne de feu en inscrivant le 3e but de l’OM (65e). Buteur avec l’équipe de France contre l’Angleterre (2-1), puis mardi à Moscou (3-0), le milieu de terrain a marqué lors de chacune de ses trois dernières titularisations. Ajoutez à cela un Steve Mandanda toujours aussi solide, un Brandao passeur décisif et qui semble enfin renaître au football et un 4e but de Loïc Rémy : vous obtenez un OM en pleine confiance malgré un gros passage à vide en début de seconde période. « C’est un signe fort que nous nous envoyons à nous-mêmes, assure Didier Deschamps. La qualification de mardi nous a donné de la confiance et de la sérénité. Maintenant, il nous reste un match en retard contre Rennes mercredi (1er décembre, ndlr). »
Dans son bonheur, l’OM a cependant perdu César Azpilicueta pour six mois, après une rupture des ligaments croisés du genou (voir par ailleurs). Le feu d’artifice tiré au Vélodrome, à la fin de la rencontre, ne pourra pas le faire oublier.
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Saison terminée pour « Azpi »
L’action est anodine, mais elle coûte très cher à César Azpilicueta. Sur un centre montpelliérain, le latéral droit tente de contrer la balle en sautant la jambe en l’air. Il rate sa réception. Son genou se tord dans la pelouse du Vélodrome. Le visage serré, il se tord de douleur et demande immédiatement son remplacement (23e). Il part alors pour l’hôpital, une écharpe de l’OM autour du cou. Le diagnostic est terrible : une rupture des ligaments croisés du genou gauche et une indisponibilité de six mois. « C’est très grave, réagit Didier Deschamps au micro de Foot +. Sa saison est terminée. Il était en très grande forme et je n’ai personne pour le remplacer. » Contre Montpellier, l’entraîneur marseillais a fait confiance à Charles Kaboré pour occuper le couloir droit. Mais il aimerait déjà trouver une autre solution au mercato. « Il faut voir si on peut trouver quelqu’un, glisse-t-il. Là, on a Kaboré, mais il va falloir y réfléchir. » En attendant un possible renfort, « Azpi » devrait être opéré en début de semaine prochaine. Une longue rééducation l’attend ensuite. Le premier gros coup dur de sa jeune carrière…