Correa : « Je suis inquiet »

Pablo Correa - -
Pablo Correa, Nancy se rend à Marseille samedi. Dans la situation actuelle, c’est un déplacement très compliqué !
C’est difficile d’aller à Marseille dans un contexte favorable. On ne va pas découvrir aujourd’hui la différence qu’il y a entre les deux clubs. Dans notre situation au classement c’est difficile mais un peu moins quand on regarde certains morceaux de nos matches. On voit qu’on a réussi à bousculer Lyon (défaite 3-2) et ce sont les erreurs individuelles qui nous coûtent cher.
Vous êtes un cas à part dans le foot français. Comment-vivez-vous ce long bail à la tête de l’ASNL ?
Cela fait 8 ans que je suis entraîneur de Nancy. Je ne cache pas que c’est difficile de se renouveler dans un même club, de changer le discours. Ce n’est pas un manque d’ambition. Je reste sous contrat jusqu’en 2012 et à ce moment-là on se posera la question de savoir si je reste ou pas. J’aime ce club. Cette année, j’ai dit au président que j’étais dans la peau du mec qui venait d’arriver et prêt à tout pour que Nancy s’en sorte. Cette longévité est étonnante mais elle tient à la relation avec le président.
Êtes-vous inquiet car votre équipe n’arrive pas à s’imposer à domicile?
Oui, je suis inquiet qu’on ne gagne pas bien sûr. Mais on perd parce qu’on ne sait pas profiter la première occasion qu’on a. Ça date de l’année dernière ce problème. Le synthétique vient s’ajouter aux problèmes de l’an passé. L’adversaire qui vient à Marcel-Picot arrive plus concentré et plus attentif en raison de la surface. A nous d’être beaucoup plus appliqués.
Avez-vous des rêves ? Entraîner l’Uruguay par exemple ?
L’Espagne m’attire énormément. Il y a la question de la langue premièrement. C’est un championnat assez huppé mais il faut être très bon pour y aller. Je ne crois pas une seule seconde que je vais rester 8 ans dans les prochains clubs où je serai. C’est la vie d’un entraîneur.