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Coupet : « Edel est meilleur que moi »

Grégory Coupet

Grégory Coupet - -

A 38 ans, Grégory Coupet est en fin de carrière. Ce lundi soir dans Direct Laporte, le gardien du PSG a avoué que ce statut de remplaçant était logique au vu des prestations d'Apoula Edel.

Grégory Coupet, la saison de Ligue 1 s’achève dans moins de quatre mois. Et votre carrière également. Comment vivez-vous l’approche de la fin ?
J’essaie de l’anticiper de la meilleure des manières, en essayant de préparer l’avenir. Maintenant, c’est difficile de se dire « dans quatre mois, c’est fini ». Ma vie a toujours été faite d’entraînements avec mes camarades de jeu. J’ai une certaine appréhension oui. On verra bien. Il faut bien s’arrêter à un moment. A la base, je rêvais de jouer jusqu’à 35 ans. J’ai fait trois ans de bonus.

C’est donc officiel, vous arrêtez ? Vous ne changerez pas d’avis ?
Oui. J’arrête. C’est raisonnable. J’ai fini ma carrière avec des blessures assez graves au genou et à la cheville. Il a fallu s’investir beaucoup pour revenir. J’arrête même si, psychologiquement, ça va être compliqué de dire stop.

Vous êtes encore dans le coup psychologiquement ?
Bien sûr, ne serait-ce pas que par respect pour mes employeurs et le reste du groupe. Je suis là pour aider Edel et donner le meilleur de moi-même à l’entraînement. J’ai toujours ce plaisir à faire l’effort. J’ai eu un bon exemple avec Luc Borelli, qui avait été mon remplaçant à Lyon. Je vis les matches à 200 %. J’espère continuer à être une locomotive pour le reste de l’équipe et, en même temps, être un exemple.

Dans votre communication, vous soutenez à fond votre coéquipier Edel…
Je suis derrière lui à fond. J’estime qu’à un moment donné, j’ai été défaillant et lui méritait de jouer. Je m’entraîne très fort et j’espère l’emmener très haut avec moi. Je me régale à aller le chercher, à le titiller. Il y a une complicité. Je lui souhaite le meilleur. J’estime qu’il est plus fort que moi aujourd’hui. Il est plus puissant, plus agile. J’ai peut-être plus d’expérience. Mais l’avenir, c’est lui. Pas moi.

Grégory Coupet, un petit mot enfin sur la retraite de Ronaldo.
J’ai eu la chance de le rencontrer et de le subir aussi (sourires). Je l’avais affronté du temps où il était à l’Inter Milan, avant qu’il ait ses problèmes au genou. C’était le genre d’attaquant qui vous faisait passer des nuits blanches. C’est un grand bonhomme qui s’arrête, qui aura vraiment marqué l’histoire du football. Je le vis avec une petite pointe de tristesse, parce que c’est un artiste qui s’en va. Après, c’était prévisible. Physiquement, il avait de plus en plus de mal à suivre le rythme. Moi, à 38 ans, je le perçois.