Coupet : « Lyon nous attend »

Grégory Coupet - -
Grégory, que pensez-vous des difficultés de l’OL, votre ancien club et prochain adversaire en L1 (ce dimanche à 21h) ?
Ce n’est pas fait pour nous rassurer. J’imagine qu’il va y avoir une bonne remise en cause de leur part. J’ai aussi entendu les joueurs parler d’un match important ce dimanche. Ils nous attendent. En ce moment, ils ont dû mal à faire un match plein. A nous de profiter de leurs moments de faiblesse pour faire la différence. Parce que quand ils se mettent à jouer, ils ont une force de frappe impressionnante. Lyon est toujours là. Il n’y a peut-être plus ce sentiment de rouleau compresseur comme lors des saisons précédentes. Mais leurs bases sont solides et il faut toujours se méfier d’eux.
Paris peut-il jouer le titre ?
Il faut avoir l’ambition d’aller chercher le titre. Etre ambitieux, c’est légitime. Lorsqu’on voit le potentiel qu’il y a ici, au niveau du stade, des infrastructures, du public, il n’y a pas de raison de faire de la fausse modestie. Je comprends qu’Auxerre tienne ce discours. Mais à Paris, on doit être optimiste. Ce championnat est très serré. Et avec quelques points de plus, on pourrait être encore mieux placés.
Comment expliquez-vous l’embellie parisienne cette saison ?
C’est un tout. On a attaqué la saison avec un groupe au complet. L’équipe s’est bonifiée avec les arrivées de Mathieu (Bodmer) et de Nenê. Ils ont apporté un vrai plus. La vie en commun se passe merveilleusement bien. A l’heure actuelle, tous les feux sont au vert.
« Edel peut devenir un grand gardien »
Ressentez-vous moins de pression au Parc des Princes ?
On a toujours la pression. Mais c’est plus agréable d’entendre des encouragements. Lors de la fin de saison dernière, il y avait surtout des groupes qui se répondaient. On sentait une atmosphère électrique et malsaine. Cette saison, on voit des gens qui sortent du Parc ravis. Ils viennent avec leurs enfants et se sentent à l’aise. Ce n’est pas évident pour le président (Robin Leproux) de tenir la barre. Mais on est en train de se rendre compte que c’est peut-être un mal pour un bien. Même si le stade n’est pas toujours plein, il y a de belles ambiances. Avant d’être un sportif, je suis avant tout un papa. Et quand mon fils rentre sans avoir entendu les horreurs qu’on entendait les saisons précédentes, c’est très bien.
Comment vivez-vous votre situation de remplaçant ?
Je n’en suis pas ravi. Mais je suis honnête, Edel à toutes les capacités pour devenir un grand gardien. Il est en pleine possession de ses moyens. J’ai proposé au coach de le mettre titulaire. Je crois que ça m’a donné raison parce qu’il a fait de superbes prestations. Il a un énorme potentiel. Je suis content de voir qu’il l’exprime à plein.
Avez-vous un problème de motivation ?
(Il coupe). Non, je me régale toujours autant. C’est un vrai un bonheur de venir m’entraîner. C’est vrai que les joueurs de match, c’est moins agréable. Mais ce n’est pas non plus la fin du monde.
Est-ce votre dernière saison professionnelle ?
Oui, c’est la dernière. C’est sûr.