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Courbis n’aura pas de « recette miracle »

Rolland Courbis et Louis Nicollin

Rolland Courbis et Louis Nicollin - -

Fraîchement nommé à la tête de Montpellier, Rolland Courbis s’apprête vendredi à disputer son premier match contre Saint-Etienne (20h30). Détendu en conférence de presse, l’entraîneur accueille avec joie et ambition son retour dans l’Hérault.

Le costume de héros ne lui convient pas. Il le répète à tue-tête depuis son intronisation à Montpellier. Mais Rolland Courbis, un habitué qui avait déjà officié à la Paillade (2007-2009), va bien devoir l’admettre. C’est en tant que tel qu’il est attendu au club en remplacement de Jean Fernandez. Une équipe héraultaise au bord de la relégation (17e) et dont la confiance s’est rapidement étiolée en ce début de saison. Présent en conférence de presse ce mercredi, le nouvel entraîneur a martelé qu’il souhaitait mettre un projet concret en place. Tout en affirmant qu’il n’était pas un faiseur de miracles. 

« Je n’ai pas de recette miracle. Comme je leur ai dit, quand il y a une situation compliquée, j’ai pour habitude de faire des choses simples, de dire des choses simples pour que dans cette simplicité on ait compris à nouveau qu’il y avait des choses qu’on pouvait faire et d’autres choses qu’on pouvait ne pas faire, a précisé le technicien. Mon idée, c’est de mettre en place une équipe équilibrée, capable d’être en même temps solide, mais aussi de se créer des occasions pour pouvoir poser des problèmes à nos adversaires et quel que soit le résultat, ne pas avoir de regrets. J’ai horreur d’une défaite, mais en plus une défaite avec des regrets, alors là c’est encore pire. C’est même pour moi insupportable, c’est tout ». 

« Le 13 ? Un chiffre porte-bonheur »

Son comeback à la Mosson, Rolland Courbis le fera ce vendredi 13, contre Saint-Etienne. Pas superstitieux, l’entraîneur français ne voit dans ce hasard du calendrier aucun mauvais présage. Bien au contraire. « Tu m’aurais fait choisir entre un vendredi 13 ou un vendredi 14, je t’aurais dit tout de suite un vendredi 13. Je ne fais jamais les choses comme les autres. Je suis venu la première fois à Montpellier, c’était un 1er mai. Je ne fais pas exprès. Je fais un gosse, il est né le 1er avril. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Et j’aime la pêche en plus ! Je suis très content de rencontrer les Stéphanois, en vert, sur une pelouse verte, un vendredi 13 à Montpellier. Mais par contre, on va tout faire pour que le match soit compliqué pour les Stéphanois. Je n’ai même pas besoin de le dire. Est-ce que ça va suffire pour les battre ? Alors là cette réponse-là je ne l’ai pas ». 

Les Verts, justement, rappellent aussi quelques souvenirs à l’ex-coach de l’OM. Une certaine époque où le Saint-Etienne de Robert Herbin surclassait les autres équipes. « Je peux te dire que rencontrer le Saint-Etienne de 1974, bon dans toutes les lignes, et en plus de ça d’avoir la tête dans le sac, je ne dis pas des conneries : tu voyais tout en vert ! Déjà qu’ils étaient forts, en plus de ça, tu avais du mal à les voir. Et quand tu les voyais c’était trop tard. Ils sont en vert sur du vert et en plus ils sont forts. Vous ne voulez pas qu’ils jouent à 15 aussi. Tu avais l’impression à cette époque-là qu’ils jouaient à 15, tellement ils étaient forts ». Toujours le bon mot, toujours le ton amène, Courbis regarde déjà vers l’avant : « Vendredi 13, fin de l’année 2013, c’est un chiffre qui m’a toujours porté bonheur. Je ne vois pas pourquoi ça changerait. Après, on va passer en 2014. Là, j’ai beaucoup d’affection pour le chiffre 14 ». Preuve que l’optimisme n’a pas encore totalement disparu à Montpellier. 

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La rédaction