Decourrière : « On est d’accord sur les grandes lignes »

Le président de Valenciennes Francis Decourrière confirme que VAFC et le PSG sont d'accord sur les grandes lignes pour le transfert de l'entraîneur vers la capitale. - -
Francis Decourrière, quel est votre état d’esprit avant la réception du PSG ?
On veut gagner ce match pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour faire plaisir à notre groupe de joueur qui a su se sortir d’une situation très délicate. Ensuite, pour notre public car il ne nous a jamais lâché même dans les moments difficiles. Enfin, on aimerait qu’Antoine (Kombouaré, ndlr), pour son dernier match, puisse partir de Valenciennes sur une belle victoire face au PSG.
Tout est donc réglé entre vous et le PSG au sujet du transfert d’Antoine Kombouaré ?
On est d’accord sur les grandes lignes. Ce n’est pas réglé au millimètre près. Mais c’est en bonne voie. Il y aura une finalisation en début de semaine prochaine. On a dit que l’on ne signerait rien avant le match. C’est le cas.
Comment avez-vous perçu le récent appel de Jean Michel Aulas, qui vous a dit qu’il serait particulièrement attentif à la prestation de vos joueurs lors de ca fameux VA-PSG ?
Il m’a appelé la semaine dernière car il y avait à ce moment-là un écart minime entre Lyon et le PSG dans la course à la Ligue des champions. Aujourd’hui, ce n’est plus trop le cas. Jean-Michel m’a alerté pour me rappeler l’importance de notre match face à Paris. C’est tout. Il n’a mis personne en doute. Ce qu’il voulait dire, c’est qu’il faudrait éviter à l’avenir qu’il y ait des démarches sur des entraîneurs ou des joueurs avant des matchs importants. Mais, ce n’est pas du tout de mon fait. J’aurais aimé qu’Antoine ne soit contacté que la semaine prochaine. Cela aurait été mieux pour tout le monde. Mais c’est comme ça. C’est plus par maladresse que par malveillance si cela s’est passé ainsi. J’en suis même sûr.
Avec Antoine Kombouaré, vous vous quittez bons amis ?
Oui. On a vécu avec Antoine des moments difficiles mais aussi des moments de fête. On a fait progresser le club. Il a beaucoup insisté pour que le club améliore ses installations. Ça a été fait. Ce sera un autre qui profitera de tout ce que nous avons bâti. Mais c’est la vie. Je m’aperçois surtout que le projet valenciennois plaît beaucoup. J’ai énormément de demandes d’entraîneurs de haut-niveau pour venir relever ce projet. J’en suis très fier pour le club. Mon ambition est d’en trouver un susceptible de nous faire encore progresser vers le haut du tableau.
Vous avez aussi déjà essuyé des refus...
Il n’y en a eu qu’un : Frédéric Antonetti. Il nous a dit qu’il aimait bien notre projet. Mais il l’a déjà fait à Saint-Etienne et à Nice et il souhaite évoluer dans un club plus huppé. Je le comprends tout à fait. Cela s’est très bien passé. Il a été très honnête. C’est d’ailleurs un peu la même démarche qu’a eue Antoine. Il a fait quatre ans chez nous. C’est long aujourd’hui. C’est humain d’aller voir au dessus même s’il y a beaucoup plus de risques.