Deschamps : « Je me passerais de ce genre de problème »

S’il refuse de faire tout commentaire sur les ennuis judiciaires de Brandao, l’entraîneur phocéen admet qu’il ne s’agit pas d’un contexte favorable pour préparer le périlleux déplacement à Rennes vendredi (21h).

Didier Deschamps, que vous inspire l’affaire Brandao ?

Je n’ai rien à ajouter. Une enquête est en cours. C’est du domaine privé. Je n’ai pas de commentaire supplémentaire à faire. Le groupe doit se concentrer sur le match qui nous attend vendredi contre Rennes. C’est le plus important même si cela fait partie des sources de perturbation, bien évidement. A Marseille, on peut en écrire des livres ! Tellement de choses se sont passées depuis que j’ai été joueur ici. Comme tous mes collègues, je me passerais bien de ce genre de problème. Avec cette absence de 48 heures, il est évident que Brandao ne va pas être en condition de jouer et d’être concerné par le match de vendredi.

Cette affaire met aussi en lumière la vie nocturne de vos joueurs…

C’est du domaine privé. Chacun fait ce qu’il veut. Vous (les journalistes), si vous sortez, ça ne fera pas la Une des journaux. Je pars du principe que les sportifs de haut niveau, pas uniquement les footballeurs, sont des personnages publics. Il y a ce qu’ils font sur le terrain mais aussi en dehors. Tout peut se savoir très vite aux quatre coins de la France ou de l’Europe. Après, on peut les mettre en garde mais ils sont responsables de leurs actes et de leurs paroles. L’évolution de la planète médiatique a beaucoup changé. Tout prend des proportions très importantes.

Cette affaire intervient au plus mauvais moment pour votre équipe…

Oui, il a y eu la défaite dimanche contre Lille (2-1). Ce n’est pas la situation idéale avant d’affronter le Stade Rennais mais il faudra faire avec.