Deschamps : « On était fébriles »

Très déçu par la défaite de son équipe face au PSG (2-1), l’entraîneur marseillais a vertement critiqué les mesures de sécurité d’avant-match qui ont causé le retard de l’arrivée de son équipe au Parc des Princes.

Didier Deschamps, que vous inspire cette défaite face au PSG ?
On a pris ces deux buts puis on a couru derrière. On a eu une entame compliquée. Notre avant-match l’a été aussi…

Que voulez-vous dire ?
Notre préparation n’a pas été normale. Nous sommes arrivés au stade une heure avant le coup d’envoi. La veille, on s’est retrouvé 25 minutes sur le périphérique sans escorte. Ce n’est pas la peine de faire des bla-bla-bla… On a monopolisé des gens qui ne servaient à rien. Ce dimanche, on avait quatre camions qui devaient nous dégager la route, mais qui ont provoqué des embouteillages. J’avais l’impression qu’on faisait un transfert de prisonniers à risques. Ce n’est pas une excuse, mais on doit faire en sorte d’arriver à une heure logique pour préparer un match.

Comment expliquez-vous cette défaite ?
On a commis des erreurs techniques, notamment dans la relance, qui ont amené les deux buts de Paris. On était fébriles. Le contexte a joué aussi. Après, on a bien réagi. On a eu des opportunités. On aurait dû revenir à 2-2. Etre mené 2-0 à l’extérieur n’est jamais évident. Le PSG est une équipe en confiance et qui a de la qualité. Elle l’a démontré. Mais elle a plus subi que maîtrisé les événements durant la deuxième partie du match.

Contrairement à Erding et Hoarau, vos attaquants n’ont pas trouvé la faille…
J’ai des joueurs comme Dédé Gignac ou Rémy qui ont beaucoup de talent mais qui manquent encore un peu d’expérience pour être efficaces dans ce genre de match. Le championnat est encore très long et on a toujours l’opportunité de se rattraper. La Ligue des Champions est peut-être dans les têtes mais notre pain quotidien, c’est le championnat. C’est notre priorité car c’est grâce à lui que l’on peut revenir en Ligue des champions.