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Deschamps : « Rien n’est acquis »

L'entraîneur phocéen reste toujours très prudent.

L'entraîneur phocéen reste toujours très prudent. - -

Avant la réception de Saint-Etienne ce dimanche (21h), l’entraineur olympien espère que l’euphorie régnant autour du club ne va pas perturber ses joueurs.

Didier Deschamps, votre équipe semble idéalement placée pour devenir championne de France dans moins d’un mois. Comment envisagez-vous cette fin de championnat ?
Je vais répéter à mes joueurs qu’il faut absolument rester maître au Vélodrome. Avant de penser au titre de champion, il nous reste cinq matches à disputer. Même si le sprint est lancé, il ne faut surtout pas s’enflammer.

Craignez-vous que la pression phocéenne liée à votre place de leader vienne perturber votre effectif ?
Concernant la pression, je ne peux rien faire. Mais en tout cas, l’effervescence est là ! Je ne peux pas la contrôler. Après, ça fait partie de mon boulot de rester vigilant, car cette même effervescence peut avoir de l’emprise sur mes joueurs. C’est à moi de rappeler aux joueurs que rien n’est acquis.

Comment abordez-vous cette rencontre face à Saint-Etienne, qui n’a pas encore assuré son maintien ?
Ce qui est sûr, c’est que ce ne sera pas simple. Même contre des équipes mal classées, il n’y a pas de match facile. Contre Boulogne, on l’a bien vu (victoire de Marseille 2-1 à la dernière minute, ndlr). Ce fut très compliqué ! On le sait, Saint-Etienne ne viendra pas au Vélodrome pour se balader, mais pour faire un résultat. Donc, ce sera à nous de maîtriser notre sujet.

Avez-vous dû déjà recadrer vos joueurs depuis le début de la saison ?
C’est arrivé, oui. Certaines choses que peuvent dire mes joueurs ne sont pas forcément très judicieuses. Parfois, ils font des déclarations qui n’intéressent que les journalistes. Par exemple, apprendre que Mbia va à un concert alors qu’il y a une demi-finale de Ligue des champions à la télévision, cela n’a d’intérêt que pour vous, les journalistes. C’est un détail mais si un président de club apprend ça… Après, je ne veux pas formater mes joueurs. Ils disent ce qu’ils veulent.

Yoann Goucuff a déclaré cette semaine que les médias avaient en partie gâché la saison des Bordelais. Qu’en pensez-vous ?
Il n’a qu’à venir à Marseille, il verra comment c’est ici, avec les médias et la pression (sourire). Chacun est libre de dire ce dont il a envie. Mais plus rien ne me surprend dans le football...

FG