Di Meco : « Il n’y a plus d’identification aux joueurs français »

Même si Eric Di Meco se réjouit de l’arrivée de Yohan Cabaye au PSG cet hiver, le membre de la Dream Team RMC Sport ne croit pas à la volonté de Laurent Blanc de faire revenir des joueurs français en Ligue 1.

Entré en jeu vendredi contre Bordeaux (2-0), l’ancien Lillois Yohan Cabaye a retrouvé les pelouses de Ligue 1 après un séjour de deux ans-et-demi outre-Manche, à Newcastle. Un vrai plus pour le leader du championnat à l’approche notamment des 8e de finale de la Ligue des champions face au Bayer Leverkusen. « Il y a plusieurs avantages avec l’arrivée de Yohan Cabaye, note Eric Di Meco. D’abord, il fallait un garçon disponible, capable de jouer la Ligue des champions et qui s’adapte facilement. Le fait d’être français peut lui permettre de s’adapter plus facilement dans un club français car il n’y a pas le problème de la langue. Ensuite, Laurent Blanc l’avait eu en équipe de France. Il sait que c’est un bon joueur ce qui est la moindre des choses quand il s’agit d’un international, mais surtout que c’est un super mec. Il savait qu’il aurait l’adhésion dans le vestiaire. »

« Les supporters s'en foutent que le joueur soit français !»

Mais pour Eric Di Meco, le retour dans l’Hexagone de l’ancien Lillois n’a rien à voir avec une volonté du technicien du « franciser » son vestiaire. « Si Laurent Blanc qui a exercé à Bordeaux, en équipe de France et à Paris, avait entraîné à la Juve ou Angleterre, et qu’il avait eu Daniele De Rossi dans ses rangs par exemple (milieu de terrain de la Roma et de l’Italie, ndlr), eh bien il aurait pris De Rossi ! Parce ce qu’il le connaît, parce que c’est le même poste et que c’est un super joueur ! Et personne n’aurait rien dit ! Les supporters s’en foutent que le joueur soit français ou non. Il n’y a plus cette indentification aux joueurs français. En revanche, que les dirigeants qataris se disent : « On va prendre des joueurs français en faisant revenir des internationaux pour soigner notre cote de popularité », ils ont le droit de le faire. Et ils ne sont pas obligés de le dire non plus ! »

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Eric Di Meco