Diawara : « J’étais dégoûté ! »

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Souleymane Diawara, vous êtes de retour sur les terrains après une longue absence. Comment vous sentez-vous ?
Je suis heureux. Depuis une semaine et demie, je m’entraîne avec le groupe. Quand on est un compétiteur, les terrains manquent beaucoup.
Quel regard portez-vous sur le début de saison difficile de l’OM ?
Quand vous ne pouvez rien faire pour aider votre équipe, vous souffrez. J’étais dégouté, déçu. Je ne pouvais rien faire. Dans le football, il y a toujours une période où ça ne va pas. J’espère que cette période est passée.
Il y a quelques mois, l’OM affichait une très grosse solidité. Que s’est-il passé ?
Il y a eu beaucoup de chamboulements. Les joueurs n’étaient pas fixés. Certains devaient partir, d’autres rester. Psychologiquement, les joueurs ont pris un coup. Ça s’est ressenti sur le terrain. Le terrain ne ment pas. Les joueurs ont été affectés. Le fait que le mercato soit agité nous a un peu perturbés. Il n’a pas été mal géré. On aurait peut-être pu le conclure avant le début du championnat, mais les circonstances ont fait que ça a pris plus de temps.
« Maintenant, j’ai un rôle à jouer »
Désormais, vous devez récupérer votre place de titulaire en charnière centrale…
On se bat toute la semaine pour pouvoir débuter le week-end. Physiquement, je me sens bien. Je suis prêt. J’espère pouvoir tenir ma place à Sochaux. Les cartes appartiennent au coach. S’il me fait débuter, j’essaierai de donner le maximum. Suis-je plus à l’aise avec Mbia ? Je me suis super bien entendu avec Stef. On a fait une deuxième partie de saison exceptionnelle. Mais si le coach me fait débuter avec un autre joueur, je m’adapterai.
Vous restez sur deux titres de champion en deux saisons avec Bordeaux puis l’OM. Jamais deux sans trois ?
Confirmer est toujours plus difficile. On a un effectif de qualité et de bonnes recrues. Je ne vois pas pourquoi cela ne se passerait pas bien.
Edouard Cissé a déclaré que ton sourire apportait beaucoup au groupe et qu’il rassurait même certains joueurs…
J’ai toujours le sourire. Tous les matins, je suis heureux d’aller à l’entraînement. Je me dis que je fais un beau métier. Je ne suis plus blessé. Je suis en bonne santé. Ma joie de vivre sera toujours là. Je ne me sens pas plus « patron » pour ma deuxième saison à l’OM, mais je fais partie des plus vieux. J’ai un rôle à jouer.
Cissé a aussi dit que vos vannes étaient périmées...
(Il éclate de rire) Qu’il ne s’inquiète pas, je vais en trouver d’autres !