Diawara : « Pas le droit à l’erreur »

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Paris vient à Bordeaux avec l’intention de faire un gros coup. Pour vous, c’est un match à ne pas rater…
Si les Parisiens l’emportent, ils passeront devant nous. On va tout faire pour l’éviter. Et puis, si on faisait un mauvais résultat, les Lyonnais pourraient nous distancer un peu plus… Dimanche, il faudra réaliser un excellent match contre Paris, et stopper leur bonne dynamique. Les séries sont faites pour être arrêtées !
Malgré la défaite de dimanche (0-1), pouvez-vous vous appuyer sur le match de Coupe contre Saint-Etienne ?
On a repris un peu plus tard que les autres, mais ça ne nous a pas empêché de créer du beau football. On les a beaucoup gênés et on s’est créé d’énormes occasions, même si on n’a malheureusement pas pu les concrétiser. Contre le PSG, on n’aura pas le droit à l’erreur. Il faudra aussi être solide défensivement. On en a parlé entre nous. Sur la première partie du championnat, on a pris beaucoup trop de buts. Si on veut prétendre à faire quelque chose dans ce championnat, il faudra être plus rigoureux dans ce domaine lors de la deuxième partie de saison.
Vous allez affronter Guillaume Hoarau. Comment défend-t-on face à un joueur comme lui ?
Personnellement, j’aime beaucoup aller au duel. Il faudra que je marque mon territoire et que je lui fasse comprendre que je ne suis pas là pour rigoler. Je vais tâcher d’être agressif dès le premier duel.
Vous semblez monter plus souvent. Est-ce une consigne de Laurent Blanc ?
Il aime bien que les défenseurs montent et créent le décalage. Je le fait quand j’en ai la possibilité, mais ce n’est jamais calculé. Je monte aussi sur les corners, mais malheureusement, je n’ai pas encore eu la chance de pouvoir marquer un but. Il faut patienter et ça viendra.
N’est-ce pas difficile de jouer dans de telles conditions climatiques ?
J’aimerais que la trêve soit plus longue. Quand il fait froid, les terrains sont mauvais et il est difficile de bien jouer. C’est aussi ennuyeux pour les spectateurs qui payent leur place. Il faudrait laisser les terrains respirer.