DIRECT. Equipe de France: l'étonnante confession de Mbappé sur la Coupe du monde 2018

"Mon rêve n’est pas d’être aimé de tout le monde", Mbappé assume ses messages hors foot, dont celui sur la mort de Nahel
En juin dernier, la France s’était embrasée après la mort de Nahel au cours de son arrestation par la police. Kylian Mbappé avait alors twitté sur cet événement. "J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées von pour la famille et les proches de Nahel, ce petit ange parti beaucoup trop tôt."
Au cours du reportage qui lui est consacré par Envoyé Spécial sur France 2 ce jeudi,l'attaquant du PSG a été interrogé sur ses prises de position politiques, dont celles-ci qui lui avait valu des critiques.
'Je suis toujours critiqué sur le terrain et en dehors. C’est ma vie qui est comme ça. Ce n’est pas grave, pas une fin en soi. Mon rêve n’est pas d’être aimé de tout le monde. Les critiques, c’est ce qui me fait le plus progresser en tant que joueur et en tant qu’homme, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Ce sont des cris du cœur, sur les violences policières, sur le racisme. Je l’ai subi personnellement (le racisme). Pas récemment mais il m’est déjà arrivé d’être insulté de singe, d’entendre des mimiques de singes."
L'étonnante confession de Mbappé sur la Coupe du monde 2018
Dans le numéro d'Envoyé Spécial qui lui est consacré ce jeudi sur France 2, Kylian Mbappé fait une étonnante confession sur la Coupe du monde 2018. Trop jeune à ce moment-là, il raconte ne pas avoir ressenti beaucoup d'émotions lors du sacre des Bleus en Russie.
"C'est peut-être incompréhensible, mais ça ne m'a pas fait grand-chose, j'étais trop jeune. J'étais tellement inconscient, ça ne m'a pas fait grand-chose. Gagner m’a fait plaisir mais je ne réalisais pas ce que je gagnais. Je suis rentré vite le soir, je n'ai pas fêté comme un fou. J'étais beaucoup plus conscient à la Coupe du monde 2022, de ce que représentait la Coupe du monde, qu'en 2018. C'était ma première. C’était une Coupe du monde de découverte et on a tout de suite gagné. Je n'ai pas créé une émotion particulière. En 2022, il y avait beaucoup plus d'émotions", raconte l'attaquant de 25 ans.
Ligue 2: Bastia sanctionné d'un point de retrait pour des "propos racistes"
Le dossier avait été placé en instruction. La décision de la commission de discipline a tranché. Ce mercredi, elle a sanctionné d'un retrait d'un point ferme au classement sportif 2023/2024 en raison du "comportement des supporters du SC Bastia", jugés coupables de "propos racistes envers le corps arbitral ayant entraîné une interruption momentanée de la rencontre, usage d'engins pyrotechniques et jet d'un pétard sur l'aire de jeu."
Malgré ce point de retrait, Bastia reste 13e au classement de Ligue 2, mais avec désormais quatre points d'avance sur la zone rouge.
Décision mise en délibéré pour le procès des supporteurs lyonnais
Le verdict sera connu le 12 mars dans le procès des supporters lyonnais poursuivis pour des saluts nazis avant le match (reporté) entre l'OM et l'OL au Vélodrome cette saison.
FGe
Les réquisitions du procureur
Le procureur prend la parole. "J’étais au match et je peux déjà dire qu’il y avait des abrutis dans les deux camps. Il sera difficile pour les deux prévenus de faire croire au tribunal que l’ambiance du virage lyonnais était d’extrême gauche. Brandir un drapeau français ou des cartes d’identité ce n’est pas interdit mais quand il y a à côté des cris de singe, des saluts nazis et un drapeau de la "Mezza Lyon"… Le PC sécurité a tout de suite compris!”
"J’ai noté des explications alambiquées et fuyantes des deux prévenus. La coïncidence d’un blason de la division SS Charlemagne sur leur drapeau? Il n’y a pas de hasard! Il y a clairement une provocation et une incitation à la haine ou à la discrimination face à un public cosmopolite et issu de la diversité. Ces comportements sont inadmissibles".
"Les deux prévenus ont des comportements et un casier judiciaire de voyous", estime-t-il.
"J’en ai marre! Marre qu’il y ait autant de policiers, d’interpellés, de gardés à vue après des matchs. Marre des dégradations, de fumigènes tirés d’une tribune à l’autre, de cris de singe, des saluts nazis".
Il requiert trois mois d’emprisonnement ferme avec bracelet et trois ans d’interdiction de stade avec obligation de pointage au commissariat pour Guillaume P.
Il requiert trois mois d’emprisonnement ferme avec bracelet et une révocation du sursis pour les huit mois de prison d’une peine précédente ainsi que trois ans d’interdiction de stade avec obligation de pointage au commissariat pour Eymeric R.
Pierre-Emerick Aubameyang élu joueur du mois de décembre de Ligue 1
L'UNFP a annoncé ce mardi que le Marseillais Pierre-Emerick Aubameyang avait été élu joueur de Ligue 1 du mois de décembre. Auteur de quatre buts au cours du dernier mois de l'année, l'attaquant olympien a su se relever d'un début de saison mitigé pour inscrire son nom au palmarès, près de onze ans après son dernier (en février 2013, alors qu'il jouait à Saint-Étienne).
Le profil des deux prévenus
Les deux supporteurs sont des amis intimes depuis 15 ans, leurs femmes se côtoient, ils sont parrains des enfants et témoins de mariage.
Guillaume P. est responsable technique et chef de projet. Il a été condamné deux fois pour dégradations au local des supporters stéphanois en 2012 et pour une bagarre à la sortie d’un bar.
Eymeric R. travaille dans une agence de recouvrement. Il a été condamné deux fois également, pour dégradations au local des supporters stéphanois en 2012 et pour violences en réunion.
"Ce qui nous unit, c’est l’OL et nos familles": la défense des deux prévenus
L’avocat des deux prévenus demande à Guillaume P. d’expliquer au tribunal et à la partie civile qu’il est classique d’arborer les étendards d’une ville ou d’un groupe quand on arrive dans un stade. Il fournit une photo d’un article de presse où l'on voit Jean-Michel Aulas venu lors d’un match au pied d'une tribune du Parc OL, et où on aperçoit très distinctement le fameux drapeau de la "Mezza Lyon".
"Avez-vous été incriminés par l’OL après avoir arboré ce drapeau sous les yeux du président de l’époque?" "Non", répondent les supporters.
L’avocat veut pointer du doigt les incohérences du club lyonnais. Il ajoute aussi qu’il faudrait un télescope depuis les autres tribunes du Vélodrome pour décortiquer les écussons ou symboles qui feraient polémique sur le drapeau "Mezza Lyon". Il insiste sur le contexte électrique autour d’un tel match.
"C’est le bazar! C’est pas Roland Garros! Les supporters marseillais ont un mégaphone et chantent fort ou ils boivent le thé?"
Les supporters lyonnais confirment une "ambiance électrique et délétère, des cris partout". "Et êtes-vous affiliés à un parti politique, même d’extrême droite?"
"Non, ce qui nous unit, c’est l’OL et nos familles, pas des idéologies politiques", répondent-ils.
Eymeric R. assure que par son geste face au virage nord, il ne visait aucune communauté particulière.
“Quand je suis agacé je ne fais pas de salut nazi”: la partie civile met en difficulté les supporters lyonnais
La partie civile met en difficultés les deux supporters.
“Quand je suis agacé je ne fais pas de salut nazi”, lance l’avocat de la Licra. “Vous êtes souvent agacés?”
L’avocat de SOS Racisme insiste sur les symboles présents sur le drapeau de la "Mezza Lyon" avec une reproduction de l’écusson de la 3e division SS Charlemagne "coupable des plus grandes atrocités pendant la Seconde Guerre mondiale".
Si ce n’est pas leur drapeau qui était sur la tombe de Mussolini, il dit de manière ironique ne pas comprendre que les deux hommes ne se plaignent pas qu’un autre groupe portant le même nom, "Mezza Lyon", fasse autant de provocations fascistes. Guillaume P. parle toujours d’un hasard comme Eymeric R., qui dit avoir brandi un drapeau faisant référence au film This is England au Vélodrome.
L’avocat de SOS racisme et celui de la LFP rappellent qu’il s’agit d’une série qui raconte les agissements d’un groupe de skinheads qui luttent contre les “étrangers”. Eymeric R. dit qu’il s’inspire juste de ce film car il s’agissait d’une bande de copains, comme eux.
L’avocat de l’OM, également partie civile, interroge Guillaume P. sur le fait de s’être caché sous un drapeau français au Vélodrome pour changer de cagoule et mettre, après une cagoule noire, une cagoule aux couleurs de l’OL.
"Pourquoi avoir mis une cagoule et changé de cagoule?", demande l'avocat.
La réponse du supporter lyonnais est floue. L’avocat de l’OL, partie civile également, précise que le club lyonnais lutte contre la "Mezza Lyon" mais n’échange pas avec ses membres car ce groupe n’est pas reconnu et leurs étendards ne sont pas autorisés au stade.
Guillaume P. affirme avoir mis une cagoule pour ne pas apparaître sur des photos dans la presse
Guillaume P. reconnaît juste avoir brandi le drapeau, "un geste sans signification derrière". La juge insiste sur la signification du drapeau. Guillaume P répète qu’il s’agit d’une référence à un bar de jeunesse, "La Mezzanine", et affirme que c’est un hasard si le logo ressemble à un écusson d’une division SS Charlemagne.
Guillaume P, supporter actif de l’OL depuis 18 ans, dit ne pas avoir fait de salut nazi. Il dit qu’il ne savait pas que ce drapeau avait un jour été déposé sur la tombe de Mussolini.
Il dit avoir mis une cagoule pendant cinq minutes mais que ça n’était pas pour se cacher des autorités, plutôt par envie de ne pas apparaître sur des photos dans la presse.
Eymeric R. et Guillaume P. disent tous deux ne pas avoir entendu de cris de singe.
Eymeric R. affirme qu'il n'a "jamais été sur la tombe de Mussolini"
A la barre ce mardi, Eymeric R. reconnaît "un geste abject, un salut fasciste", il a "honte quand il revoit les images" ou qu’il pense à ce geste et promet qu’il n’y a "pas de pensée nazie derrière cela". Il dit n’avoir jamais fait d’imitation de singe. Il reconnaît que le monde du supporterisme est fait de "rivalités et provocations stupides". Il dit ne pas avoir fait de croix gammée en 2012 au local des Stéphanois mais avoir juste participé aux dégradations.
La juge lui demande alors quel est le message qu'il souhaitait transmettre avec un salut nazi. Eymeric R. répond qu'"il y a dans les stades des invectives, des symboles qui nous dépassent, je ne sais pas l’expliquer je ne comprends pas ce que j’ai fait. On est dans une bulle. Avec je le répète des provocations, des lasers, des jets de projectiles, un contexte jamais vu. Ce geste nazi c’est en retour à une provocation".
La juge interroge Eymeric R. sur le groupe Mezza Lyon. L'intéressé répond que "ce groupe Mezza est une bande de copains".
"On est cinq ou six, je n’ai jamais été sur la tombe de Mussolini ou autre", dément l'intéressé.
Le drapeau a disparu.
Ce que les deux hommes avaient reconnu lors de leurs auditions
Lors de l'enquête, Guillaume P. a raconté avoir reçu des éclats de verre entre les yeux lors du caillassage du bus de supporters. Il a reconnu avoir exhibé un drapeau Mezza Lyon.
Les deux hommes ont expliqué que le terme "Mezza" était juste une référence à un bar lyonnais appelé "La Mezzanine".
Eymeric R. a fini par reconnaître le salut nazi, a confié en avoir honte mais ne l'a lié qu'au contexte de violences et de caillassage, né des jets de projectiles, des provocations et des lasers.
La juge énumère les faits reprochés
La juge énumère les faits reprochés: saluts nazis, cris de singe, comportement discriminant et raciste envers des supporters marseillais "issus de la diversité". En brandissant notamment le drapeau de la Mezza Lyon, groupement local identitaire et proche du mouvement hooligan.
Les deux hommes de 33 et 34 ans sont des habitués du virage sud lyonnais. Ils sont interdits de stade pour une durée indéterminée avec interdiction de se fréquenter.
La Licra, SOS Racisme, la LFP se sont constituées parties civiles et sont représentées au tribunal.
Eymeric R. a été reconnu par les membres de la sécurité du club lyonnais. Guillaume P. n’a quant à lui pas été identifié sur le coup mais l’enquête a prouvé qu’ils étaient ensemble et qu’il est impliqué.
Ils avaient déjà été condamnés en 2012 pour des violences dans un local de supporters stéphanois avec notamment une croix gammée sur les murs.
L'audience débute, les deux supporteurs lyonnais à la barre
Guillaume P. et Eymeric R. sont les deux supporteurs lyonnais jugés ce mardi après-midi au tribunal correctionnel de Marseille pour avoir effectué notamment des saluts nazis et des cris de singe lors de l’avant-match d'OM-OL, finalement annulé après le caillassage du bus de l’OL.
Ils sont poursuivis pour "provocation publique à la haine ou à la violence" et "introduction dans une enceinte sportive d’objets incitant à la haine ou à la discrimination".
Ils sont arrivés un peu avant 14h, avec un masque chirurgical pour cacher leur visage, prenant le soin de fuir les objectifs des cameramen et photographes.
L'audience a débuté à 16h, ils ont été appelés à la barre.
PSG: Gonçalo Ramos a été touché par une grosse infection virale qui lui a fait perdre 6 kilos
L'attaquant du PSG Gonçalo Ramos a été touché par une grosse infection virale à la fin de l'année 2023 qui a nécessité une hospitalisation, révèle le journal portugais Record ce mardi. Le joueur aurait perdu six kilos, en plus d'autres complications, aujourd'hui résorbées.
L'audience des supporters lyonnais jugés
Guillaume P. et Eymeric R. sont les deux supporters lyonnais jugés ce mardi après-midi au tribunal correctionnel de Marseille pour avoir effectué notamment des saluts nazis et des cris de singe lors de l’avant-match de OM-OL finalement annulé après le caillassage du bus de l'équipe lyonnaise.
Ils sont poursuivis pour "provocation publique à la haine ou à la violence" et "introduction dans une enceinte sportive d’objets incitant à la haine ou à la discrimination."
Ces deux supporters lyonnais sont arrivés un peu avant 14h, avec un masque chirurgical pour cacher leur visage, prenant le soin de fuir les objectifs des cameramen et photographes. Ils ont été appelés à la barre. L’audience commence maintenant, 16h.
Florent Germain
Les supporteurs lyonnais poursuivis pour des saluts nazis sont arrivés au tribunal
Les deux supporteurs lyonnais poursuivis pour saluts nazis lors d'OM-OL sont arrivés au tribunal correctionnel de Marseille, ce mardi en début d'après-midi. Ils se sont cachés le visage face aux journalistes. (FGe)
Des supporteurs lyonnais devant la justice après des saluts nazis lors d'OM-OL
Des "supporteurs" face à la justice. Ce mardi, devant le Tribunal correctionnel de Marseille, deux hommes de 33 et 34 ans vont devoir répondre de leurs actes dans les tribunes du stade Vélodrome, le 29 octobre dernier. Lors de cette triste soirée, marquée par des incidents à l’extérieur de l’enceinte, ces deux individus auraient réalisé des "mimiques simiesques accompagnées de cris de singe et de saluts nazis", selon le parquet de Marseille.
Depuis deux mois, ces deux hommes, placés sous contrôle judiciaire, ont l’interdiction d’assister aux matchs de l’Olympique Lyonnais. Ils doivent pointer au commissariat à la mi-temps des rencontres pour justifier qu’ils ne sont pas dans les tribunes lyonnaises au même moment. Jusqu’à ce mardi, les deux hommes avaient aussi l’interdiction de "paraître à Marseille" et même "interdiction de fréquenter les co-auteurs" des faits.
Le programme de la 19e journée de L1
Vendredi 26 janvier 2024
21h: Lyon - Rennes (Amazon Prime Vidéo)
Samedi 27 janvier 2024
17h: Nice - Metz (Amazon Prime Vidéo)
21h: Marseille - Monaco (Canal+ Sport 360, Canal+ Foot)
Dimanche 28 janvier 2024
13h: Montpellier - Lille (Amazon Prime Vidéo)
15h: Clermont - Strasbourg (Amazon Prime Vidéo)
15h: Lorient - Le Havre (Amazon Prime Vidéo)
15h: Reims - Nantes (Amazon Prime Vidéo)
17h05: Toulouse - Lens (Canal+ Foot)
20h45: Paris - Brest (Amazon Prime Vidéo)
Bonjour à tous
Bienvenue dans notre live pour suivre toutes les infos avant la 19e journée de Ligue 1, programmée les 27, 28 et 29 janvier prochains. Le championnat fait relâche cette semaine en raison des 16es de finale de la Coupe de France.