OM: les observations de Longoria sur la crise du foot français

Pablo Longoria revient sur les problèmes de DAZN avec les fans de foot
"Je change la considération et je change la direction de la discussion pour des différentes choses. Il y a de bonnes choses qui sont arrivées à la Ligue mais pas la négociation des droits audiovisuels. Moi je veux changer complètement la manière de travailler avec la société commerciale. Moi je ne suis pas un expert des droits audiovisuels mais je ne vais pas me faire passer pour un expert sur un sujet sur lequel j'apprends. Mais pour moi, le plus grand problème c'est la distribution. Parce que Canal + a une position prédominante pour avoir le pay-per-view en Europe. Mais cette situation avec DAZN c'est la même situation que je peux échanger avec mes confrères italiens. Dans le marché où il y a une position prédominante, ça pose problème pour le consommateur de faire rentrer un autre diffuseur. Je le comprends et c'est quelque chose à régler. Mais ici, le gros problème c'est le packaging. En tant que supporteur tu veux une plateforme pour voir le maximum de matchs sans avoir quatre abonnements différents. Et ça c'est l'origine du piratage."
Longoria révèle le gros problème de la Ligue en France
"On se pose des questions de manière totalement différente. Parce que je considère qu'on est toujours dans la polémique au maximum. Moi je suis dans un club passionné et les débats publics aujourd'hui autour des instances du football, y compris en Europe, ça part toujours dans les extrêmes", a réagi Pablo Longoria autour des critiques des membres de l'After Foot contre Vincent Labrune. "Je pose une question. Pour moi un président de Ligue a un rôle, tous les directeurs généraux et tous les experts que l'on doit avoir au sein de la Ligue ont un rôle complètement différent. Pensez-vous que Javier Tebas négocie directement tous les droits en Espagne. Non. Et en Espagne il y a un niveau d'experts différents, c'est pareil en Italie ou en Premier League."
Avant d'enchaîner: "Quel est le principal problème de la ligue française, et je parle en tant qu'étranger et je ne vais pas donner de leçons parce que ce n'est pas mon rôle, la ligue française c'est une ligue complètement politisée. [...] Le conseil d'administration de la Ligue est fait par différentes familles dans le football et c'est quelque chose qui n'existe pas en Espagne par exemple. [...] Le problème ici en France c'est que tu dois mettre d'accord beaucoup de gens alors que ça n'exsiste pas ailleurs. Et attention, ce n'est pas une critique de toutes les familles du football. Mais dans cette ligue tu dois faire passer beaucoup de choses de façon très politique."
Longoria veut un changement majeur à la LFP
"C'est très clair pour moi qu'il faut du changement. Un changement important pour moi c'est la division entre tout ce qui est régalien et la société commerciale. C'est quelque chose sur laquelle je suis d'accord et je cherche à travailler dans cette direction", a estimé le président de l'OM, Pablo Longoria, au micro de RMC. "Dans la société commerciale, il faut les meilleurs experts possibles de l'industrie pour la commercialisation de nos droits et pour toutes les utilisations possibles afin de créer un produit beaucoup plus attractif que ce que l'on a aujourd'hui."
Longoria défend l'accord LFP-CVC
Pablo Longoria a abordé les problématiques autour de la gouvernance de la Ligue 1 et de l'accord entre la LFP et CVC lors de son passage dans l'émission l'After Foot ce lundi sur RMC.
"Si on analyse bien le deal avec CVC, je n'étais pas dans les instances et je ne me trouve pas légitime pour en parler car je n'y ai pas participé. Mais il y a une question c'est important de comprendre les circonstances dans lesquelles le deal a été fait. Premièrement, on sortait du fiasco avec Mediapro et dans le même moment c'était le Covid. On avait beaucoup de clubs dans une situation catastrophique, et il faut le rappeler. Le deal avec CVC a permis à beaucoup de clubs de soulager ce besoin de trésorerie à court terme et c'était très nécessaire pour le football français", a estimé le président de l'OM. "C'était très important pour la viabilité du football français."
Avant de poursuivre: "Je considère que la répartition de l'OM n'a pas une grande différence avec les autres compétiteurs pour l'Europe. Il faut aussi comprendre la stratégie et CVC ne met pas de l'argent pour rien. L'idée était de booster des clubs européens pour avoir une plus grande compétitivité. En tant que président de l'Olympique de Marseille, en ce moment pour moi, la répartition des 13% de l'OM n'est pas la même qu'avec d'autres compétiteurs. Mais il y a d'autres considérations à prendre en compte sur les droits internationaux, sur la digitalisation. [...] Oui, pour moi, les 13% de l'OM ça doit coûter plus que les 13% d'autres clubs."
Gouiri accueillerait Bennacer les bras ouverts
"Je n'étais pas au courant, vous venez de me m'apprendre. Il reste quelques heures (pour le mercato). On verra ce qu'il va se passer mais on serait ravi de l'accueillir."
L'aveu de Gouiri sur sa passe décisive à Greenwood
"C'est une frappe un peu contre mais c'est compté comme une passe décisive"
Le message sympa de Gouiri pour Rennes (où il a échangé de l'OM avec Mandanda)
"Je ne garde que du positif, j'ai progressé énormément. Il y avait des bonnes situations et des moins bonnes. J'ai énormément appris là-bas, mon fls est né là-bas en tant qu'homme et footballeur, j'ai énormément appris."
Mandanda? "J'ai beaucou parlé avec lui, il m'a dit que du bien de l'OM. C'est chez ici, c'est la légende."
Le rôle que De Zerbi lui a demandé
"Il m'attend comme 9, je peux jouer aux deux postes en-dessous. Il (De Zerbi) veut que je participe au jeu, et que je sois dans la surface."
"Oui, à l'OM, je franchis un palier."
"Je suis ambitieux", explique Gouiri
"j'ai échangé avec Medhi et le président qui me connaissait depuis très longtemps. Le projet me parle, il est ambitieux et je suis ambitieux. La qualification en Ligue des champions est un objectif. Ils veulent ramener l'OM sur la scène européenne, ça m'a énormément parlé."
Gouiri savoure les liens entre l'OM et l'Algérie
"C'est une bonne presison. Les liens entre l'OM et lagérie sont très forts, ça a aussi beaucoup pesé. C'est une ville qui vit pour le football. J'ai un peu retrouvé la même ambiance qu'en sélection. Il y avait beaucoup de drapeaux pendant ma présentation."
"Mes qualités correspondent parfaitement à son jeu", Gouiri reconnaît avoir signé pour De Zerbi
"Ça a beaucoup pesé, j'ai parlé avec lui avant de venir ici. Je suivais quand il était à Brighton, il me connaissait depuis Nice. Il parle football et ça me parle aussi. Le fait de faire jouer son équipe comme ça, c’est ce que j’ai envie de faire. Je me vois dans ce qu'il demande, mes qualités correspondent parfaitement."
Sur le manque de régularité? "C'est le club parfait pour moi pour progresser dans ça. Je veux m'amélioreir dans la régularité. Tout est réuni pour gommer ça."
"Je suis fier", lance Gouiri
"Je suis fier, je suis arrivé vendredi. C'était un match spécial, l'Olimpico contre mon club formateur. Tout était réuni pour que ça se passe bien. On a gagné ce match dans une ambiance de folie et je suis très content."
"Il y eu des contacts mi-janvier, c'était une bonne opportunité, le club m'a présenté le projet de remettre le club en Ligue des champions."
Ravanelli débute la conférence de presse
"Tout le monde connaît Amine. C'est un très jeune joueur mais qui a déjà une grande expérience, il connait très bien le football français. On avait besoin d'un attaquant avec cette qualité et cette mentalité. Vous avez vu hier qu'il a donné une autre vitesse à l'équipe. On est très content qu'il soit arriver à Marseille, on avait besoin de lui."
Fabrizio Ravanelli accompagnera Amine Gouiri
Fabrizio Ravanelli, conseiller institutionnel de l'OM, accompagnera Amine Gouiri lors de sa pesentation qui débutera à 13h.
Bonjour à tous
Bienvenue sur RMC Sport pour suivre en direct la présentation officielle d'Amine Gouiri, la dernière recrue de l'OM. L'attaquant algérien qui évoluait au Stade Rennais a fait sa première apparition dimanche soir lors de l'Olympico face à Lyon (3-2).