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EN DIRECT - Incidents OM-OL: un fan de l'OL témoigne sur RMC des dérives racistes de certains supporters

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Après de nombreux incidents dimanche soir, l'Olympico entre Marseille et Lyon n'a pas eu lieu. La suite des évènements est à suivre en direct sur le site et l'appli RMC Sport.

Mike Tanzey, supporter de l'OL, témoigne sur RMC des dérives racistes de supporters lyonnais

À la suite des images qui ont montré des saluts nazis et des mimiques de singe réalisés par des supporters de l'OL au Vélodrome, Mike Tanzey, lui-même fan lyonnais, a pris la parole pour dénoncer ces dérives. Dans Génération After sur RMC, il témoigne et explique sa démarche: "On n'est pas tous comme ça et ces gens doivent absolument partir du club. Je ne saurais quantifier, mais c'est loin d'être la majorité. C'est ça qui m'énerve le plus. (...) Les images avec les saluts nazis, les mimiques de singe, c'était la goutte de trop".

Sur ses expériences personnelles, il raconte notamment le cas d'un déplacement à Porto où il est pris à partie parce que noir: "On m'a vraiment mis super mal à l'aise parce que ça chantait la Marseillaise. Moi, je chante avec eux, l'ambiance est géniale. (...) Mais plus on avançait, plus les gens me regardaient et, limite, la chantaient pour moi. Des personnes m'hurlaient dessus. (...) Je savais que si je répondais... Il ne fallait vraiment pas. Je me suis écrasé".

Après sa publication sur les réseaux sociaux, les réactions ont été globalement positives: "Mais dans certains commentaires, des gens disent que je raconte n'importe quoi. Il y en a un qui a dit: «Qu'il revienne aus tade, on va lui montrer qu'il n'est pas à sa place après une déclaration comme ça». Si je devais faire un pourcentage, je dirais 98% de positif et 2% de négatif. Des gens du club m'ont contacté, j'étais déjà en contact avec certains et ils m'ont réitéré leur soutien".

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Valbuena sur RMC: "J'ai l'impression qu'il y a de la haine des deux côtés"

Invité de Rothen s'enflamme sur RMC, Mathieu Valbuena déplore la "haine" qui existe entre une partie des supporters de l'OM et de l'OL. Lui qui a joué pour les deux clubs, et qui avait été violemment pris à partie avec une poupée à son effigie pendue dans les tribunes, espère des sanctions fortes.

"Moi, c'était dans un contexte différent, parce que ça s'est passé dans le stade, estime-t-il. Je savais à quoi m'attendre en ayant évolué pendant huit ans à l'OM puis en signant deux ans après à Lyon. Je savais que je n'allais pas être applaudi. Mais là, j'ai été surpris. Cette rivalité entre Lyon et Marseille s'accroît de plus en plus".

"J'ai l'impression qu'il y a de la haine des deux côtés. Il n'y avait pas ça avant. Peut-être que ma signature à Lyon a enclenché quelque chose. (...) Aujourd'hui, il n'y a plus de limites. Si on laisse passer ça, ça recommencera", prédit-il.

"Pour moi, ce ne sont pas des amoureux de l'OM qui font ça, ajoute l'ancien international français. Ils punissent les supporters qui viennent voir un match. (...) Peut-être que ça tombera sur l'OM, mais si on ne prend pas de décisions fortes et justes, ça continuera".

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"Certains joueurs étaient un peu gonflés à bloc", le témoignage de Jake O'Brien

Jake O'Brien, défenseur de l'OL, a livré son témoignage auprès de The Athletic quant aux incidents survenus ce dimanche à Marseille. "La plupart d'entre nous avaient leurs écouteurs sur les oreilles, nous écoutions de la musique, et tout d'un coup, il y a eu une grosse détonation", a raconté l'Irlandais. "Je n'en avais aucune idée au début parce que ma musique était forte, mais ils ont commencé à jeter des pierres et d'autres objets à travers les fenêtres."

"Il y avait des centaines de supporters marseillais et des objets ont été lancés par les fenêtres. Certains d'entre eux portaient des cagoules. Les policiers qui nous escortaient ne pouvaient pas faire grand-chose, a ajouté le joueur de 22 ans. "Ils étaient devant (le bus) et les tirs venaient de côté. Il fallait juste se couvrir la tête jusqu'à ce qu'on arrive au stade".

Pour Jake O'Brien, les joueurs n'ont pas vu tout de suite les blessures de Fabio Grosso et de son adjoint Raffaele Longo parce que "tout le monde avait la tête blessée". "Lorsque nous sommes descendus du bus, nous avons réalisé qu'il y avait des blessés graves, en particulier notre entraîneur", a indiqué O'Brien.

La blessure de Fabio Grosso a notamment empêché la tenue du match, alors que les joueurs de l'OL étaient d'abord prêts à effectuer cette partie. "Après ce qui s'est passé, certains joueurs étaient un peu gonflés à bloc pour le match. Ils se disaient : 'J'ai hâte d'aller sur le terrain et de leur montrer ce que nous sommes'", a encore indiqué O'Brien.

Marcelino "attristé" par les incidents: "La grandeur de l'OM se retrouve assombrie"

Marcelino, ancien entraîneur de l'OM (qui a démissionné après les tensions entre la direction et les supporters), a réagi aux incidents qui ont engendré le report de l'Olympico.

"Ça m'attriste de voir de telles images", a-t-il confié à Onda Cero mardi soir. "La grandeur d'un club comme Marseille se retrouve assombrie par ces actes de vandalisme. L'évolution du club est rendue difficile par les ultras."

"En tant qu'entraîneur, je n'ai pas ressenti de peur ni reçu de menaces. Pas comme mes supérieurs, qui ont été menacés dans leur bureau. Ce qui ne devrait pas arriver dans un club qui se veut sérieux."

Avec une clarification sur ses déclarations récentes et ses propos vis à vis de Pablo Longoria et la direction marseillaise: "Je ne considère pas qu'ils (les dirigeants de l'OM) m'ont laissé tomber. Les gens ont certaines obligations et doivent correspondre à ce que les supérieurs demandent."

Jean-Michel Aulas: "Il ne faut pas que le match soit reporté"

Dans une interview accordée à L'Équipe, Jean-Michel Aulas, ex-président de l'Olympique Lyonnais, estime, sans le dire clairement, qu'une défaite sur tapis vert devrait être infligée à l'OM.

"Il ne faut pas que le match soit reporté mais que les sanctions tombent, cette fois-ci, de manière définitive. Si on reporte le match, on donne la possibilité aux auteurs et à ceux qui les regardent, de recommencer", déclare l'ancien dirigeant lyonnais.

"Il faut une sanction très lourde. Sinon, la prochaine fois, il y aura des morts", ajoute Jean-Michel Aulas.

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La commission de discipline de la LFP place en instruction le dossier des actes racistes des supporters lyonnais

Réunie ce mardi, deux jours après les incidents d'OM-OL au Vélodrome, la commission de discipline de la LFP a décidé de placer en instruction le dossier concernant "le comportement des supporters lyonnais dans l’espace visiteur", à savoir les actes racistes observés.

"Au regard de la gravité des faits, la commission de discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction. La décision sera rendue à l’issue de la séance du mercredi 22 novembre, à 18h, au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport", est-il précisé dans son communiqué du soir.

Pour rappel, la commission ne se prononcera pas sur le caillassage du car des joueurs lyonnais ayant conduit à la blessure de Fabio Grosso et au report du match, les faits s'étant déroulés sur la voie publique, en dehors de son périmètre d'action.

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Fabio Grosso sort du silence

Pour la première fois depuis les graves incidents et sa blessure, Fabio Grosso prend la parole. Dans un message publié sur Instagram, l'entraîneur italien de l'Olympique Lyonnais remercie ses soutiens.

"Ce qui s'est passé dimanche soir aurait pu être une tragédie, et cela l'a certainement été pour le sport et tous ceux qui l'aiment. J'espère de tout cœur que ça servira de leçon pour notre avenir", écrit-il.

"Je vous remercie tous pour votre soutien et votre proximité. Allez l'OL... Toujours!", conclut-il

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Vincent Ponsot, DG de l'OL, veut jouer le match sur terrain neutre

Présent ce mardi dans l'émission OLNS, sur OL Play, le directeur général du club rhodanien Vincent Ponsot est revenu sur les graves incidents de dimanche soir, et surtout sur la suite des événements. Selon lui, impossible de rejouer, ou plutôt de jouer cet OM-OL au stade Vélodrome, comme si de rien n'était.

"On veut que le dossier soit traité", a-t-il expliqué. "On va engager un certain nombre de procédures et d’actions pour que le dossier soit traité. Notre souhait c’est qu’aujourd’hui les conditions de sécurité pour jouer à Marseille ne sont pas réunies. Il faudrait donc jouer sur un terrain neutre. On souhaite rejouer le match, les joueurs n’y sont pour rien. Tout comme nos joueurs n’y étaient pour rien quand la bouteille a été lancée au Groupama Stadium, même si on les a sanctionnés sportivement. Ce qu’on veut c’est que la sécurité de nos joueurs soit garantie. Ils sont là pour jouer au foot et nous ce qu’on demande c’est qu’ils ne se prennent pas un parpaing sur la tête."

Un supporteur marseillais maintenu en détention, le deuxième libéré sous contrôle judiciaire

Le tribunal a décidé ce mardi du renvoi des procès des deux supporteurs marseillais interpellés pour le caillassage des cars de fans de l'OL dimanche en marge de l'Olympico.

Toutefois, le jeune homme 22 ans est maintenu en détention jusqu'à la prochaine audience prévue le 23 novembre.

L'individu de 50 ans a lui été placé libéré mais reste sous contrôle judiciaire jusqu'à la prochaine audience programmée le 23 janvier.

Cindy Chevaux à Marseille

Renvoi du procès pour le deuxième supporteur marseillais interpellé

Après le premier supporteur de l'OM, c'est au tour du deuxième mis en cause dans le caillassage des cars de fans lyonnais. Il est âgé de 50 ans et exerce une activité depuis 23 ans et un mois. Son casier judiciaire est vierge.

Là encore, demande de renvoi de son procès.

La procureure demande le placement sous contrôle judiciaire en attendant la prochaine audience car l'on ne se trouve pas ici dans un contexte de violences préméditées. Elle demande aussi une interdiction de stade contre l'individu.

Cindy Chevaux à Marseille

Renvoi du procès pour un des deux supporteurs interpellés

Le premier supporteur de Marseille interpellé est passé ce mardi devant la justice pour une demande de renvoi de son procès. Cela concerne l'individu de 22 ans. Son renvoi est accepté de droit.

La procureure demande le maintien en détention jusqu’à la prochaine audience. Selon l'avocate, les supporters lyonnais ont été les premiers à ouvrir la porte du bus et à s'attaquer aux supporters marseillais. Elle demande simplement un contrôle judiciaire afin que le jeune homme continuer à travailler.

La procureure demande le placement sous contrôle judiciaire en attendant la prochaine audience car pas dans un contexte de violences préméditées avec interdiction de stade.

Cindy Chevaux à Marseille

Des demandes de renvoi pour préparer la défense des Marseillais interpellés

Les comparutions ont débuté à 14h mais les Marseillais interpellés ne sont pas encore passés.

Les avocats vont demander le renvoi de l'audience afin d'avoir plus de temps pour préparer leur défense. Une volonté aussi de calmer l'atmosphère autour des événements.

Lorsqu'il s'agit d'une comparution immédiate, la demande de renvoi pour préparer la defense est un droit pour le prévenu.

Les deux supporteurs jugés vont demander le renvoi du procès

Ils devaient être jugés en comparution immédiate ce mardi après-midi, mais les deux individus accusés d'avoir caillassé des bus de supporteurs lyonnais vont demander le renvoi de leur procès selon La Provence. Ce qui permettra de "dépassionner" l’atmosphère, explique au quotidien provencal Me François Defendini, l'un des avocats des interpellés.

Fabio Grosso et Raffaele Longo absents de l'entraînement

L'Olympique lyonnais a indiqué à la presse que le coach lyonnais n'animera pas la séance d'entraînement du jour. Raffaele Longo, son adjoint lui aussi touché dans le caillassage, est éganement absent.

EJ

La banderole des Bad Gones en soutient à Fabio Grosso, blessé lors du caillassage

"Bon rétablissement Fabio", ont écrit les Bad Gones. Le technicien italien n'animera pas la séance d'entraînement du jour après avoir été touché au visage par un projectile, dimanche soir, alors que les Lyonnais se rendaient au stade Vélodrome.

Une première condamnation après les incidents (Info BFM Marseille Provence)

Ce matin, un Marseillais âgé de 38 ans, membre du groupe ultra des Fanatics, interpellé avec 28 fumigènes sur lui, est passé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Il avait reconnu les faits qui lui ont été reprochés et écope d'une amende, mais aussi de 18 mois d'interdiction de stade.

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Les deux premiers prévenus mis en cause dans le caillassage jugés ce mardi

Le parquet de Marseille a communiqué sur le passage devant la Justice des deux premiers prévenus interpellés dans le cadre du caillassage du bus de l'OL:

"Les deux individus mis en cause pour avoir jeté des projectiles sur un car des supporters lyonnais sont déférés ce jour dans le cadre d’une comparution immédiate qui se tiendra à 14h, des chefs de :

Violence avec usage d’une arme sans incapacité lors d’une manifestation sportive (peine encourue: 3 ans et 45.000 euros d’amende)
Dégradation et détérioration du bien d’autrui par une personne dissimulant volontaire son visage lors d’une manifestation sportive afin de ne pas être identifiée (peine encourue 5 ans et 75.000 euros d’amende)
Dégradation ou détérioration du bien d’autrui lors d’une manifestation sportive (peine encourue : 2 ans et 30.000 euros)
Jet de projectiles présentant un danger pour la sécurité des personnes dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive (peine encourue 3 ans et 15.000 euros d’amende)"

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Sacha Houlié: "On est obligé de faire passer les cars par des endroits où la manœuvre ne peut être faite qu'à basse vitesse"

Invité de l'After ce lundi sur RMC, Sacha Houlié, député de la Vienne, est revenu sur les incidents en marge d'OM-OL:

"C'est de la compétence de la préfecture de police, a fortiori du ministère de l'Intérieur. On n'est pas sur une question de responsabilité de l'organisateur de l'OM (...) Depuis les émeutes urbaines de cet été, on a des applications, des réquisitoires et des comparutions immédiates, des peines prononcées en prison ferme dès le premier incident et des peines complémentaires de privation de droits civiques. Dans ce cas, des privations de droit de matchs qui sont à la hauteur.

Les stades ont été construit pour l'Euro 2016. Pour les stades de l'Euro 2016, il était prévu que tout soit fluide et que tout le monde puisse se rencontrer. Ça marche si les gens sont intelligents entre eux. Mais aujourd'hui ça ne marche plus. Le PSG a pu revoir son stade et les supporters rentrent de façon isolée. Ce n'est pas le cas à Marseille. On est obligé de faire passer les cars par des endroits où la manœuvre ne peut être faite qu'à basse vitesse. C'est là où des guet-apens sont possibles. Les supporters sur place le savent. Il y a deux solutions: soit on ne fait pas de déplacement, soit on surprotège en termes de forces de l'ordre."

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Les images du caillassage depuis le bus de l'OL

L'OL a publié ce lundi une vidéo de la caméra accrochée à l'avant de son bus en marge de l'Olympico. On y voit notamment les premiers jets de projectiles en direction du véhicule dans les rues de Marseille.

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Le débrief complet de Rothen s'enflamme après les incidents d'OM-OL

Bonjour à tous

Le football français a connu une nouvelle soirée cauchemardesque dimanche soir avec de nombreux incidents qui ont eu lieu en marge de l'Olympico entre Marseille et Lyon au Vélodrome. Le bus des joueurs lyonnais a été la cible de jets de projectiles, Fabio Grosso et son adjoint Raffaele Longo ont été blessés.

Des bus de supporters des Gone ont également été pris pour cible. À l'intérieur du stade, plusieurs ultras du club rhodanien ont eu des actes racistes à l'égard des Marseillais. Toutes les infos concernant les suites de cette rencontre - qui n'a pas eu lieu - sont à retrouver sur le site et l'appli RMC Sport

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