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En février, Lyon va savoir

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Les joueurs de Claude Puel entament un mois chargé avec la réception de Bordeaux ce dimanche (21h). L’entrée en matière sera décisive.

Bordeaux, Saint-Etienne, Nancy, le Real et Lille : le menu lyonnais du mois de février s’annonce copieux, alléchant. Et un brin dangereux… « Pour quelqu’un qui aime la compétition, c’est super, avoue Claude Puel. Il y a de grands rendez-vous et de très belles choses à réaliser. » Dans une saison où les Lyonnais ne cessent de se montrer irrégulier, les quatre semaines à venir donneront de précieuses indications sur leur réelles possibilités.

« On l’attend et je sais que mes joueurs seront présents parce que ce sont des compétiteurs, assure Claude Puel. Ils seront plus à même de montrer leur talent et leur niveau face à ces équipes-là. » Malgré une victoire contre Lille (3-1), les Lyonnais avaient pourtant souffert contre ces adversaires lors des matches aller, battus par Bordeaux (0-2) puis Saint-Etienne à domicile (0-1). De quoi nuancer les affirmations de l’entraîneur lyonnais. « On va être présent, prétend pourtant Michel Bastos. C’est pour ça que ça ne m’inquiète pas. Ça m’aurait fait un peu plus peur si on avait reçu une équipe plus moyenne que Bordeaux. Ces matches-là tombent au bon moment. »

Bastos : « Au bon moment »

La réception de Bordeaux, en guise de hors d’œuvre, constitue sans aucun doute un tournant de la saison lyonnaise. Une semaine après une drôle de défaite à Valenciennes (1-2), et avant d’accueillir le Real Madrid à Gerland le 22 février en Ligue des champions, l’OL ne peut s’autoriser un nouveau faux pas. Sous peine de perdre la confiance emmagasinée depuis le début du mois de novembre.

« [Les Bordelais] ont recruté, mais ils ont perdu des joueurs très importants comme Yoann (Gourcuff, ndlr) ou Chamakh, souligne Michel Bastos. Mais ils possèdent encore des joueurs avec beaucoup de qualités. C’est un peu moins fort que les années précédentes, mais ça reste Bordeaux. Ils peuvent faire un grand match. » Si on suit leur logique, les Lyonnais ont tout à y gagner.

C. Z. avec E. J.