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EN VIDEO - Liga : le Real cartonne, mais la BBC se fissure

Karim Benzema

Karim Benzema - AFP

Le Real Madrid de Zinedine Zidane s’est largement imposé face au Sporting Gijon ce dimanche lors de la 20e journée de Liga (5-1). Une rencontre durant laquelle la BBC a fait son retour, avec un doublé pour Benzema et Ronaldo ainsi qu’un but de Bale, mais pas sans conséquences.

LES TOPS

Karim Benzema
Pour son 300e match avec le Real Madrid, l’international français n’a pas déçu. Dès l’entame du match, il s’est distingué en tentant sa chance dans la surface. Auteur d’un doublé, une magnifique reprise de volée pour le 3-0 (12e) et une réalisation du bout du pied sur une passe d’Isco (41e), il a également été passeur décisif sur le deuxième but, signé Cristiano Ronaldo. Présent dans l’axe, il n’a pas hésité à soutenir ses coéquipiers sur l’aile droite ainsi qu’au milieu de terrain, offrant passes et centres pour l’attaquant portugais. Touché à la cheville droite à l’heure de jeu, il a été remplacé par Kovacic mais a rendu une très belle copie.

La réponse de Zidane à la sanction de la Fifa
Le Real Madrid a appris cette semaine qu’il sera interdit de recrutement la saison prochaine. La meilleure réponse a été donnée sur le terrain ce dimanche puisque Zidane a réussi ce qui paraissait impossible ces derniers mois : faire jouer le Real Madrid et donc prouver par la même occasion que son club n’a nullement besoin de recrues. Avec une manita à la mi-temps (5-0), il contribue au retour du trio phare des Merengue, la BBC. Le Real a déployé un jeu dynamique, précis et sans déchets face à un promu démuni en première période, avant de se relâcher par la suite.

Le public de Santiago-Bernabeu
Il n’a pas cessé d’animer l’enceinte et de chanter pour soutenir son nouvel entraîneur et ses joueurs. A la 33e minute, le stade a entonné un chant d’anniversaire en l’honneur du latéral Alvaro Arbeloa qui soufflait ses trente-trois bougies. Ce dernier a alors remercié les aficionados en se levant du banc et en allant les applaudir. L’arrivée de Zidane à la tête du Real semble avoir apaisé les supporters qui voient leur équipe se rapprocher de la première place du classement.

Les efforts du Sporting Gijon
Malgré une première période difficile avec cinq buts encaissés par Cuéllar, les hommes d’Abelardo Fernandez, promus cette saison en Liga, n’ont pas baissé les bras. C’est le cas de Jony et Halilovic qui, au milieu de terrain, ont tenté de reprendre le ballon aux Madrilènes. Ce dernier aurait d’ailleurs pu bénéficier d’un penalty après une intervention de Raphaël Varane dans la surface (36e). Des efforts finalement récompensés par le but d’Isma Lopez à la 62e.

LES FLOPS

Les blessures madrilènes
Si le Real avait bien commencé, il a dû composer avec les pépins physiques de deux de ses cadres. Tout d’abord, Gareth Bale, qui a ouvert le score (7e) et signé son 13e but en Liga. Juste avant la pause, il s’est plaint d’une douleur au mollet et est sorti dans la foulée, laissant ses coéquipiers évoluer à 10 contre 11 durant une petite minute. A la 61e, c'est le double buteur Karim Benzema qui a été touché à la cheville. Ces deux sorties ont considérablement affaibli le secteur offensif du Real en seconde période. « Karim a juste un coup, qui n'est pas très grave, a commenté Zinedine Zidane à l'issue du match. Pour Gareth, c'est un plus compliqué parce que c'est son mollet de la jambe gauche qui a un problème. Il va faire une IRM demain (lundi, ndlr) en espérant qu'il n'y a rien de sérieux ».

Les deux défenses
Débordée, la défense du Sporting n’aura tenu que six minutes. Elle n’a d’ailleurs pas su repousser une première occasion de Ronaldo (2e), sauvée par une situation de hors-jeu. Après le premier but, Meré, Hernandez et Lora n’ont pas réussi à se replacer et à bloquer la tornade madrilène. De son côté, la défense du Real n’a pas eu de fil à retordre en première période mais s’est fait peur, notamment sur un contact entre Raphaël Varane et Keylor Navas (20e) ainsi qu’avec un retard du Français et de Pepe sur l’offensive de Guerrero (74e). Sur son côté gauche, Marcelo en a souvent rajouté avec plusieurs dribbles face à Alberto Lora, sans pour autant inquiéter.

LF