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Erding : « La saison n’est pas terminée »

L'attaquant du PSG espère vaincre ses anciens coéquipiers sochaliens pour leur repasser devant au classement.

L'attaquant du PSG espère vaincre ses anciens coéquipiers sochaliens pour leur repasser devant au classement. - -

A l’heure de retrouver ses anciens coéquipiers sochaliens samedi (19h) au Parc des Princes, l'attaquant franco-turc reste optimiste pour la fin de la saison du PSG, 14e de L1.

Mevlut Erding, êtes-vous satisfait du match nul obtenu à Lens (1-1) le week-end dernier ?
Il aurait été difficile de sortir de ce match sans prendre de point. Là, on prend un point. C’est toujours ça de pris. Certes, ce n’est pas une victoire mais ce match nul acquis à la 94e minute nous a permis de bien travailler cette semaine. Si on avait perdu, on aurait eu la tête dans le sac… Maintenant, il faut chercher à prendre trois points samedi.

Samedi, vous allez retrouver vos anciens coéquipiers de Sochaux au Parc des Princes. Comment trouvez-vous les Lionceaux cette saison ?
Je trouve que Sochaux est meilleur que l’année dernière quand je jouais avec eux. Je pensais pourtant les avoir aidés à se maintenir (rires). Je suis content que ça se passe bien pour eux, même si certains de mes amis là-bas me chambrent un peu en me disant que Sochaux (13e, 35 points) est devant le PSG (14e, 34 pts) au classement. Mais attention car la saison n’est pas terminée.

« On n’est pas dans un jeu vidéo »

Vous n’avez pas marqué depuis le 31 janvier dernier. Au match aller, vous aviez inscrit l'un des quatre buts parisiens (victoire 4-1 à Bonal). Vous espérez recommencer ce week-end ?
A l’aller, même si j’avais laissé exprimer ma joie après mon but, cela m’avait tout de même fait un petit pincement au cœur de marquer à Bonal. Sochaux restera toujours mon club formateur.

Sur le papier, le duo que vous formez avec Guillaume Hoarau ne devrait pas arrêter de faire trembler les filets. Et pourtant, le PSG est en manque d’efficacité en ce moment...
On attend beaucoup de Guillaume et de moi, mais on a longtemps été blessé et ce n’est pas facile de retrouver tout de suite son meilleur niveau. De plus, ça ne fait que six ou sept matches qu'on joue ensemble. J’ai confiance en Guillaume, comme lui a confiance en moi. Sur le papier, c’est sûr que ça fait un beau duo, mais on ne peut rien faire du jour au lendemain. On n’est pas dans un jeu vidéo. Il faut qu’on travaille à l’entraînement, en dehors de l’entraînement et en match. On va s'améliorer, j’en suis sûr. C'est une histoire de temps.

La rédaction