"Essayez, osez, ratez", les bons conseils de Nikola Karabatic aux jeunes footballeurs du PSG

Nikola Karabatic a rencontré 150 jeunes du PSG lors d’une masterclass organisée lundi au Campus de Poissy. L’occasion pour la star du handball, retraitée depuis les JO de Paris 2024, de distiller ses conseils aux apprentis footballeurs du club de la capitale.

Nikola Karabatic a porté les couleurs du PSG durant près d’une décennie, avant de prendre sa retraite sportive l’été dernier, dans la foulée des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais le handballeur le plus titré de l’histoire reste lié au club de la capitale, dont il est l’un des ambassadeurs officiels. C’est dans ce cadre-là que le triple champion olympique (2008, 2012, 2020) s’est rendu au Campus de Poissy pour y rencontrer 150 jeunes du PSG lors d’une masterclass organisée lundi en fin de journée.

Comme relayé par Le Parisien, l’événement a débuté par une série de questions posées par les adolescents, parfois intimidés micro en main, face à l’imposante carrure de l’ex-taulier des Bleus. Ibrahima Diaby, le capitaine de l’équipe de Youth League, faisait notamment partie des jeunes présents, âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles). Après avoir rappelé son impressionnant CV et partagé ses plus beaux souvenirs en compétition, Nikola Karabatic a distillé quelques conseils aux apprentis footballeurs.

"Essayez, osez, ratez!"

"Si vous êtes là, c’est que vous êtes talentueux", leur a notamment lancé le natif de Serbie, âgé de 40 ans, qui est resté plus d’une heure. "La différence, ça sera le mental, apprendre à gérer ses émotions, se fixer des objectifs, les tenir, être résilient, concentré, écouter les coachs… Quand j’étais jeune, je me sentais fort, confiant. Mais plus on avance, plus on doute. Il faut faire taire cette petite voix."

Celui qui a été désigné trois fois meilleur handballeur mondial de l’année (2007, 2014, 2016), "l’équivalent du Ballon d’or du handball", a également partagé une anecdote personnelle pour encourager les titis parisiens à ne pas se brider sur le terrain: "Quand j’étais petit, je jouais surclassé, j’étais le meilleur partout. Un jour, je ne suis pas bon. Je rate des choses et j’arrête car j’avais peur de mal faire. Mon père m’a dit: ‘Si tu as peur d’un match départemental, le haut niveau, ce n’est pas fait pour toi. Ce match a été fondamental. J’ai arrêté d’avoir peur de l’échec. Donc je dis aux jeunes du PSG ou de l’équipe de France: 'essayez, osez, ratez!' Je préfère un jeune qui tente qu’un autre qui sera inhibé".

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport