Estevan : « Il faut partir dans l’idée qu’on est 20e »

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Michel, où en est Arles-Avignon sur le marché des transferts ? Après les arrivées de Jamel Aït Ben Idir et d’Hameur Bouazza, on a noté celle du jeune Rémy Cabella, grand espoir du centre de formation de Montpellier…
Tout à fait, c’est un joueur que je ne connaissais pas. On m’en avait dit beaucoup de bien et à l’entraînement, je me suis aperçu que ce qu’on m’avait dit était vrai.
Que vous manque-t-il maintenant ? Des joueurs expérimentés de Ligue 1 pour encadrer vos troupes ?
Il manque quatre ou cinq joueurs qui aient connu la Ligue 1. C’est vrai qu’il faut qu’on encadre cette jeune équipe, qui manque d’expérience à ce niveau. Mais le marché est difficile, on n’a pas beaucoup de moyens. On va patienter. On va essayer de faire des bons coups.
Où en êtes-vous dans le dossier Cyril Rool, originaire de la région et très souvent blessé à l’OM la saison passée ?
C’est un joueur qu’on a évoqué, comme Pancho Abardonado. Nous notre seul moyen de s’en sortir cette saison, comme l’année dernière, c’est de prendre des joueurs qui ont beaucoup de cœur, qui ont beaucoup d’envie, qui sont revanchards. Il nous faut un petit peu d’expérience mais bon, si on a trop d’expérience dans l’équipe on n’arrivera pas à s’en sortir non plus (rires).
Vous nous dites que Cyril Rool est trop vieux ?
Non. Je dis que si on associe trop de personnes avec beaucoup d’expérience, on risque de passer à côté.
Laurent Bonnart, ex-latéral de l’OM, est libre…
Je le prends volontiers !
Concrètement, qui fait le recrutement à Arles-Avignon ?
C’est moi qui donne le feu vert définitif. Je laisse le club faire plusieurs choses. Moi on m’apporte des noms, je regarde le profil, je regarde si ça correspond à ce que le club recherche.
Que faut-il faire pour ne pas être une victime en Ligue 1 ?
Il faut partir dans l’idée qu’on est 20e. Toutes les saisons on a réussi à s’en sortir et parfois à monter, la preuve !