F.Kita : « Dans nos têtes, on a trente points »

Franck Kita - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Franck Kita, quelle est la plus mauvaise des nouvelles : le retrait des trois points que vous aviez obtenus contre Bastia ou la défaite de dimanche dernier contre Lyon ?
Cette semaine, on a connu 3 défaites donc ce n’est pas un bon bilan. Après, les trois points, on s’y attendait. Ce n’est pas une surprise. Heureusement, on a 30 points aujourd’hui et 9 d’avance sur le premier relégable. On a également perdu notre capitaine, Filip Djordjevic, l’un des piliers de l’équipe. Ce n’est pas très drôle. Heureusement que ce n’est que pour trois matches.
Comptez-vous faire appel à un autre recours ?
Oui, il y a un autre recours. On est plutôt optimiste. Maintenant dans nos têtes, on a 30 points. Si on en a trois de plus en fin de saison, écoutez… tant mieux. Mais je préfère être plutôt pessimiste sur ce dossier qu’être déçu.
Il y a de l'optimisme chez votre avocat. Un peu moins chez vous...
Non, nous sommes très optimistes. Mais on nous a enlevé nos trois points. Laissons-les travailler. Je pense qu’on va les récupérer mais aujourd’hui on a 30 points. Et c’est sur ce chiffre-là qu’il faut se baser.
« Djordjevic ? Il n'y a rien à commenter »
Justement... cela fait un moment que vous êtes à 30 points. Nantes avance moins rapidement en ce moment qu'il ne l'a fait en début de saison.
Non, je pense qu’on avance normalement. On a joué deux fois le PSG en quinze jours, on a joué Lyon... On a peut-être une période un peu moins facile en ce moment qu’en première partie de saison. Mais quand je regarde le championnat, toutes les équipes ont connu une période de moins bien. Nice, Lyon, Bordeaux, Saint-Etienne… On rentre peut-être dans une période où on est un petit peu moins fringant qu’au début. Mais il n’y a rien d’inquiétant.
Filip Djordjevic a été suspendu 3 matches parce qu'il avait failli envoyer un ballon dans la tête de l'arbitre. Trouvez-vous cette décision sévère ?
On subit la sanction. Il n’y a pas lieu de la commenter. Il a fait un geste qu’il n’aurait pas dû faire. Il était tellement pris par l’émotion du match… Il venait de marquer. Il avait l’impression de subir une injustice sur le coup d’avant. Il a pris 3 matches, il a pris 3 matches. Il n’y a rien à commenter.
Entre votre père Waldemar et votre entraîneur Michel Der Zakarian, on a vu quelques échanges de piques auxquelles on n'était plus habitué à Nantes. Vous devez donc jouer un peu les médiateurs...
Non. On a connu une période de mercato un peu compliquée. Vous savez, on a toujours dans la tête l’interdiction de recrutement qui risque de nous toucher en juillet-août. Sur le fond, aujourd’hui, on n’avait besoin de personne. Le problème, c’est qu’on a dû anticiper une potentielle interdiction de recrutement. Lors du mercato de janvier, on tombe soit sur des joueurs qui ne jouent pas soit sur une catégorie de joueurs qu’on devra surpayer, parce que les clubs ne sont pas vendeurs. Il y a eu des désaccords mais ce n’est pas grave. C’est reparti.
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