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Fanni : « Antonetti nous a remonté les bretelles »

Le défenseur rennais fait le point sur sa situation et sur le début de saison mi-figue mi-raisin du Stade Rennais.

Le défenseur rennais fait le point sur sa situation et sur le début de saison mi-figue mi-raisin du Stade Rennais. - -

Le latéral rennais, qui reste suivi par l’Atletico Madrid, qui le supervisera encore dimanche à Toulouse, mais aussi par Lyon et Marseille, évoque son avenir. Il revient également sur la mauvaise passe actuelle du club breton.

Rod, pourquoi avez-vous décidé de prolonger votre contrat avec Rennes d’une saison supplémentaire jusqu’en juin 2012 ?
C’est une évolution pour ma carrière. On en avait discuté avec le club depuis quelques temps. Une réévaluation qui avait été fixée auparavant par mes dirigeants devait être réalisée. C’est chose faite.

Avez-vous l’assurance d’avoir un bon de sortie en fin de saison ?
On en a discuté en compagnie de mon agent, Dominique Six, avec mes dirigeants. Après, tout dépend de la saison que je ferai avec Rennes. Mais il est clair que si j’ai des propositions en juin prochain, on est d’accord avec eux sur le fait que la porte ne serait pas fermée.

N’avez-vous pas été frustré de ne pas être parti l’été dernier alors qu’Everton et l’Atletico Madrid vous avaient sollicités ?
Je n’ai jamais caché le fait que j’aimerais un jour évoluer à l’étranger. Il y a eu effectivement des opportunités lors du dernier mercato. Mais Rennes n’était pas d’accord à ce moment là pour me vendre.

Après Rennes, votre avenir passe pour vous obligatoirement à l’étranger ?
Ma priorité, je l’avoue, ce serait pour le moment l’étranger et plus clairement l’Espagne ou l’Angleterre. Mais je ne ferme aucune porte. Je ne cherche pas non plus à partir pour partir. Je prendrai ma décision en fonction des sollicitations que je pourrais avoir.

Comment s’est déroulée la semaine à Rennes après l’humiliation subie à domicile dimanche dernier face à Valenciennes, 3-0. Votre entraîneur, Frédéric Antonetti a-t-il haussé le ton ?
Il nous a remonté les bretelles. C’est normal. Perdre 3-0 à la maison, c’est totalement contraire à nos objectifs. Le coach était très remonté après le match dimanche dernier. Ça va mieux depuis. Mais on sent qu’il a cœur comme nous de rebondir. Il a hâte d’être à ce match de Toulouse pour que l’on puisse montrer enfin ce que l’on veut.

Avez-vous une explication aux résultats plutôt irréguliers de l’équipe ces dernières semaines ?
C’est vrai que nous avons alterné les très bonnes choses et les beaucoup moins bonnes. Après, je ne sais pas trop comment l’expliquer. Je pense que s’il doit y avoir une, c’est plus une question de mental que de jeu. L’absence de Leroy ? C’est un plus de l’avoir avec nous d’autant que c’est créateur. Mais on n’a pas mal d’autres joueurs qui font du jeu. On a des alternatives.

Rennes doit réagir à Toulouse dimanche…
On ne doit plus se poser de questions. Tous les matchs deviennent importants quand on brule des jokers à la maison. On doit faire des points. On n’ira pas là-bas pour jouer petit bras ou faire un nul.

La rencontre que tout le monde attend entre l’Eire et la France arrive à grand pas. Commencez-vous à mesurer l’attente qui règne autour de ce match ?
Personnellement, je fais abstraction encore un peu car je reste concentré sur le match de championnat. Mais la pression va monter très vite derrière. On connaît tous l’enjeu de ce match. Il n’y a pas le droit à l’erreur. Ça passe ou ça casse. Il faudra vraiment être prêt pour ce match là. Personnellement, je suis très content de faire parti encore du groupe.

La rédaction - Marc Benoist