Fernandez : « Les clubs français étaient plus forts avant »

Tout près d’un troisième titre de champion de France et auteur d’une campagne européenne flatteuse, le club de la capitale n’a jamais semblé aussi puissant. Mais pour Luis Fernandez, membre de la Dream Team RMC Sport, ce PSG n’est pas forcément le meilleur de l’histoire.

Le PSG version 2013 est-il le plus fort de l’histoire ? La question se pose alors que les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic pourraient décrocher le titre de champion de France ce week-end. Pour Luis Fernandez, témoin des différentes vies du club, ce n’est pas encore le cas. « C’était plus dur de marquer avant qu’aujourd’hui, juge contre consultant foot. A cette époque, il y avait Paris, Marseille, Bordeaux, Monaco, etc. Dans la plupart de ces clubs, il y avait des grands joueurs. Monaco a quand même joué une finale de Coupe d’Europe sous Arsène Wenger. Marseille a gagné la Ligue des champions et Bordeaux a fait une finale de C3 en 1996. A cette époque, il y avait des clubs français qui étaient quand même plus forts que ce qu’ils sont aujourd’hui. »

« En 1994, il n’y avait que Ricardo, Valdo, Raï et Weah au PSG ! Beaucoup moins qu’aujourd’hui. D’ailleurs, Zlatan n’a pas été Ballon d’Or alors que Georges Weah l’a été. Ce qu’on souhaite aux joueurs d’aujourd’hui, c’est qu’ils puissent s’installer sur la durée, enchainer le titres et qu’arrivent d’autres clubs dans le championnat qui puissent rehausser le niveau et être à la hauteur de la compétition. Il faut qu’ils mettent plus de motivation, qu’ils aient plus envie. Mais c’est à sûr qu’à l’heure actuelle, avec les moyens investis, ce serait dramatique qu’ils ne terminent pas premiers. »

« Le PSG n’avait pas d’impact planétaire »

« En 1994, le défenseur central s’appelait Ricardo, ce n’était pas rien. A cette époque, le club n’avait pas d’impact planétaire, mais il avait une existence de 20 ans. Il y avait des équipes telles que l’Inter Milan, le Real Madrid ou encore le Barça qui étaient déjà centenaires ! Sur le jeu cette année, Paris a montré de belles performances à Valence, lors des matches contre le Barça. Mais il a souffert d’un manque de régularité dans ses performances, dans l’état d’esprit et l’investissement en championnat. Ce que les Parisiens ont fait en Ligue des champions, ils n’ont pas su le refaire en Ligue 1. Ils vont être champions sans avoir réalisé une saison exceptionnelle. »

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