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Fernando : « On ne doute pas »

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Bordeaux reste sur trois matchs nuls consécutifs. Fernando, milieu de terrain des Girondins, se montre malgré tout confiant avant la réception de Valenciennes.

Bordeaux reste sur trois matches nuls consécutifs. Comment l’expliquez-vous ?
On affronte souvent des adversaires qui nous laissent le contrôle du ballon et restent tous derrière. C’était le cas face à Sochaux où, en plus, le terrain était quasiment impraticable. D’autre part, jouer après un match de Ligue des champions, face à un adversaire comme Chelsea, n’est pas évident. On a dépensé beaucoup d’énergie au niveau physique et mental. Mais c’est vrai qu’on a plus de mal à l’extérieur cette saison. Si on veut vraiment rester en haut de tableau, nous devons être plus performants en déplacement.

Bordeaux est-il plus handicapé que d’autres équipes lorsque les conditions climatiques sont difficiles ?
Oui, car nous voulons proposer du beau jeu. Ce serait plus simple de dégager le ballon, mais on ne veut pas jouer comme ça. On doit trouver le bon équilibre entre le beau jeu et savoir dégager en touche.

Bordeaux ne paye-t-il pas l’accumulation des matches ?
En ce moment, c’est un peu plus dur. Mais nous sommes toujours en course en Ligue des champions dans un groupe très difficile, et la situation n’est pas catastrophique en championnat. Avec trois points de plus, on peut vite grimper au classement. Même s’il est important d’avoir des cadres, le coach fait tourner l’effectif pour avoir des joueurs frais. Nous, on essaie de bien récupérer pour être prêts physiquement.

Vous faites partie de ces cadres justement. Comment vous sentez-vous physiquement ?
Il n’est pas facile d’enchaîner quand on joue tous les trois jours. Les terrains sont lourds et ressemblent parfois à des sables mouvants. Il faut s’adapter.

Valenciennes est-il l’adversaire idéal pour se relancer avant le déplacement à Rome en Ligue des champions ?
C’est une équipe mal classée. Ils n’ont rien à perdre. C’est un match piège. J’imagine qu’ils vont rester derrière et attendre une contre-attaque. De notre côté, nous ne devons pas penser à Rome et rester concentré sur Valenciennes. C’est très important de prendre les trois points car nous enchaînons avec deux déplacements en championnat (Le Mans puis Monaco, NDLR).

Etes-vous inquiet ?
Non. On a montré du beau jeu contre Lyon (2-1). On a également fait un bon match face à Chelsea (1-1). On ne doute pas. On essaie de trouver des solutions.

Vous reprochez-vous de ne pas être assez décisif ?
J’essaie de l’être. Nous, les milieux, avons plus de place pour frapper car nos adversaires jouent bas. Je me pose toujours des questions. J’observe beaucoup Frank Lampard à Chelsea. Il ne participe pas énormément à la construction du jeu, mais dès que le ballon est sur les côtés, lui est dans la surface de réparation. Je dois m’en inspirer, même si la comparaison n’est pas possible car les championnats anglais et français sont différents. Mais je dois être plus présent dans la surface. Contre Sochaux (0-0), je me suis retrouvé trois fois dans les seize mètres. Sur un de mes tirs, malheureusement, Teddy Richert s’est interposé. J’essaie toujours de progresser.

La rédaction - Olivier Schwarez