Fred : « J’ai envie de marquer l’histoire de l’OL »

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Fred, d’abord un petit mot sur la défaite (1-0) concédée samedi face au PSG ? Comment l’expliquez-vous ?
C’était un match difficile car fermé. Paris a su être efficace. On a eu trop de soucis sur ce match entre la blessure d’ "Antho" (Réveillère) et le carton rouge de Juni(nho). On n’avait pas assez de forces pour revenir au score.
Êtes-vous inquiet avant le déplacement chez la Fiorentina, mardi ?
Il faut oublier ce match et se projeter sur la Ligue des Champions. C’est une bonne chose d’avoir à rejouer un match aussi important dès mardi. Cela va nous permettre de ne pas trop gamberger.
La rencontre face à la Fiorentina vous donnera l’occasion de vous relancer…
C’est effectivement un match important. Un bon résultat nous ouvrirait les portes de la qualification. Si nous faisons un nul, nous serons automatiquement qualifiés. Mais on ne va pas se contenter de cela. On ira à Florence pour gagner.
Comment jugez-vous votre évolution sur un plan personnel ?
Ça va, je me sens bien. Je sens que j’arrive à une certaine maturité. Il me reste encore beaucoup à faire mais je progresse bien.
Vous avez rencontré l’état-major de l’OL lundi dernier, au sujet du renouvellement de votre contrat, qui expire en juin prochain. Comment évoluent les discussions ?
On a déjeuné ensemble avec Claude (Puel), Bernard (Lacombe), Marino (Faccioli), et le président pour faire un point sur ma situation. Ils m’ont expliqué qu’ils souhaitaient me conserver. J’en ai fait de même. Ils ne m’ont pas encore fait de proposition car mon frère, qui s’occupe de mes intérêts, n’était pas là. Mais les dirigeants souhaitent qu’il vienne le plus vite possible afin de boucler ce dossier au plus tôt. Au début, mon frère ne devait venir que lors de la première semaine de décembre. Mais il sera finalement à Lyon dès jeudi ou vendredi pour que l’on négocie.
Un accord va-t-il être trouvé entre vous et l’OL ?
Oui, je crois. Je vais rester à Lyon. Après, tout est une question de négociations. Tout le monde dit que mon frère est dur. Mais je crois que le président est encore plus dur. (Rires) Cela dit, une solution sera trouvée.
Le président Aulas souhaiterait régler votre dossier avant la mi-décembre…
Je ne crois pas tout que se réglera lors du premier rendez-vous. Le président aime bien négocier. Nous aussi. C’est normal. Mais j’espère que l’on trouvera un accord le plus vite possible. Ce serait bien pour tout le monde.
Votre président évoquait également dans le 10 Sport de mercredi qu’il était prêt à vous offrir un contrat de trois, quatre, voire même cinq ans…
Au début, le président m’a parlé de trois ans. Puis, il m’a parlé de quatre ou cinq ans de contrat. Moi je préfèrerais trois ans, mais tout est ouvert. Le plus important, c’est que je souhaite rester à Lyon. J’ai envie de marquer l’histoire de ce club. Je peux faire de belles choses à Lyon. Je crois aussi beaucoup au travail du coach Puel. Le club va continuer à grandir avec lui. Je suis content aussi d’avoir été applaudi par le public de Gerland lors du match contre Bordeaux. Cela m’a touché.
Avez-vous reçu d’autres propositions ? Un intérêt de l’OM a notamment été évoqué…
Mon frère a eu des contacts uniquement avec d’autres clubs étrangers. Mais il n’a jamais reçu de propositions concrètes. D’autant que l’on ne voulait pas discuter avec les autres tant que mon cas n’était pas réglé à Lyon. L’OL a toujours été ma priorité.