G. Lacombe : « Lyon a des problèmes de riches »

L’entraîneur monégasque ne veut surtout pas comparer son équipe avec l’Olympique Lyonnais, adversaire de l’ASM dimanche soir (21h) en clôture de la 18e journée de championnat. Malgré la belle victoire face à Rennes mercredi (2-0), l’équipe de la Principauté, 11e au classement, n’est pas encore guérie.

Guy, Monaco et l’OL, en difficulté en championnat, ont besoin d’un résultat dimanche soir...
Il y a toujours une pression du résultat. On va essayer de battre Lyon. C’est une équipe qui a aussi quelques soucis et qui est revancharde. Elle va venir pour prendre des points. C’est une équipe d’autant plus redoutable qu’elle est blessée. Mais attention, les soucis des Lyonnais ne sont pas les mêmes que les nôtres ! L’OL a des soucis de riches, de Ligue des champions. lls ne veulent surtout pas rater les deux matches avant la trêve. La tâche sera donc être très difficile.

Comment expliquez-vous la belle réaction de votre équipe mercredi face à Rennes (2-0) ?
La façon dont on abordait les matches devenait un peu caricaturale. Depuis un certain temps, on n’était pas au mieux. Je savais que ça avait atteint la confiance des joueurs. Ils ont réalisé qu’en étant solidaires et en jouant ensemble, ils avaient encore des valeurs à faire valoir. A travers ça, on peut produire un jeu de meilleure qualité.

Monaco est-il guéri ?
Le jour où mes joueurs seront guéris, nous seront performants. Ce n’est pas le cas. Lorsque nous avions eu une bonne série de victoires (3 en octobre, ndlr), je n’ai pas dit qu’on maîtrisait notre sujet. En fait, on ne maîtrisait pas grand-chose, mais on était performant. Face à Rennes, on a retrouvé nos valeurs. Nous avions un peu moins de confiance parce qu’on s’était un peu brûlé avant. Mais il fallait progresser. Peut-être avions nous besoin de cette traversée du désert pour pouvoir réamorcer pompe du travail, de la concentration et de l’application, notamment à l’entraînement. Le championnat est très serré et se joue à peu de chose. Si on est solidaire, Monaco a des arguments.

La rédaction - DP