Garde : « A Monaco dans nos petits souliers »

Rémi Garde - -
Rémi Garde, on vous imagine soulagé après ce succès en Ligue Europa...
Ça va nous faire du bien, incontestablement. Il ne faut pas s’enflammer. C’est un match gagné 1-0. Tous les matches seront difficiles. Une machine lancée, c’est une machine qui se remet en question avant tous les matches, quel que soit le résultat. Ça va apporter un peu de sérénité, de confiance à ce groupe qui est très jeune. Hier (jeudi), il y avait encore six joueurs de moins de 23 ans. C’était quand même un match de Coupe d’Europe.
Place désormais à un déplacement délicat à Monaco, dimanche...
Nous allons à Monaco dans nos petits souliers. Après avoir joué en Liguer Europa le jeudi, nous allons jouer en Ligue des Champions dimanche. C’est un vrai match contre une équipe de C1. Eux n’auront pas joué en milieu de semaine. On va essayer de bien récupérer avant ce match. J’ai cru voir que Monaco avait quelques petits problèmes mais je n’y crois pas trop. Eux joueront leur 11e match officiel de la saison, nous ce sera le 18e. Il faut comparer ce qui est comparable.
« On ne tire pas un trait sur le match »
Que voulez-vous dire quand vous évoquez un déplacement dans vos petits souliers ?
Ça ne veut pas dire que nous attendons lundi pour commencer autre chose. On ne tire pas un trait sur le match. Mais il faut être très réaliste. Ils sortent en plus d’un échec à Sochaux (2-2). Ce sera donc une équipe très revancharde. De notre côté, nous allons nous appuyer sur les valeurs que nous avons montrées en fin de match contre Bordeaux (1-1) et sur la qualité de jeu de jeudi en Ligue Europa.
Quel est votre avis sur la journée blanche décidée par tous les présidents de clubs en réaction à la taxe à 75% ?
Je suis salarié d’un club. Je ne suis ni président, ni actionnaire. Je n’ai donc pas les tenants et les aboutissants que les gestionnaires des clubs peuvent avoir. Je ne suis qu’un modeste entraîneur et citoyen. En tant que tel, j’ai toujours payé mes impôts en France. Ça fait 25 ou 30 ans que je travaille. La moitié de mon salaire est pris par les impôts. Je ne m’en plains pas, je constate simplement. C’est que mon point de vue de citoyen. J’ai l’impression de contribuer à ma manière, largement, au financement du fonctionnement de mon pays. Je suis bien ici. Ce n’est pas moi qui dirige l’Etat, ni les clubs. Je n’ai donc pas de jugement à porter là-dessus.
Taxe à 75% : la grève qui divise
ASM - Sans Abidal ni Rivière ?
Taxe à 75 % : Et maintenant, quels résultats ?