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Garde : « Ce n’est pas un piège »

Rémi Garde

Rémi Garde - -

En grande difficulté en championnat la réception de Bordeaux, dimanche en match de clôture de la 10e journée de Ligue 1, l’entraîneur lyonnais Rémi Garde refuse de se placer en victime d’une politique d’austérité.

Rémi Garde, cette trêve internationale a-t-elle été bénéfique à votre équipe selon vous ?

Je le pense, oui. Il y a eu pas mal de discussions avec les joueurs, individuellement et collectivement. J’espère qu’il y a eu une prise de conscience collective de la situation. J’ai ressenti au travers des séances que les joueurs étaient très impliqués. Ils avaient envie de montrer une autre image que celle que nous avons laissée à tout le monde après Montpellier (défaite 5-1). J’espère que ce sera le cas dimanche. 

L'OL s'apprête à disputer six matches en 22 jours. Comment les abordez-vous ?

J’ai dit mes sentiments sans rien cacher à personne après le match contre Montpellier. J’étais abattu mais il ne faut pas jouer un autre jeu. En tout cas, je ne le vois pas comme ça. Les joueurs ont un bon état d’esprit. L’entraînement, c’est une chose. Il faut traduire cela en match. 

N'êtes-vous pas victime aussi des moyens limités du club et de sa politique ?

Quand j’ai accepté de prendre la responsabilité de l’équipe, je savais que la politique d’acquisition de joueurs était terminée. Qu’il fallait, au contraire, revenir à un équilibre financier, à la fois en vendant des joueurs pour faire rentrer de l’argent d’un point de vue des transferts mais également baisser la masse salariale. Je connaissais ce schéma économique. Donc aujourd’hui, je serais mal venu d’ouvrir le parapluie en disant que c’est un piège. Je suis conscient des difficultés. Si j’ai bien compris, ce n’est pas terminé. Mais mon métier n’est pas de commenter les décisions des actionnaires ou de la direction, c’était soit d’accepter le challenge, soit de dire non ce n’est pas pour moi. Il n’y a donc pas de piège. Nous sommes dans une phase de transition avec des perspectives qui sont concrètes. Jusque-là, nous devons nous serrer les coudes et faire le maximum pour passer au mieux cette période de transition.

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Propos recueillis par Edward Jay