Garde : « Les consignes ? Pratiquer du beau jeu »

Rémi Garde - -
Rémi Garde, l’Olympique Lyonnais aurait pu se passer de ce début de match, mais vous êtes revenus rapidement…
On aurait aimé éviter ce démarrage. Au delà du but d’Anthony Mounier qu’on a encaissé à la 6e minute, les Niçois nous ont posé beaucoup de problèmes. Ils ont multiplié les coups de pied arrêtés, les corners, qu’on a concédés un peu facilement. Un début de match assez difficile en somme. Après, quand on revient assez vite, on est plutôt rassurés. Dès cette première journée, on a pu voir toute la malice de Lisandro. Que ses jambes sont opérationnelles.
On a vu une équipe plus joueuse que les années précédentes. Est-ce un message prédominant dans vos consignes de jeu ?
On a essayé, oui. Ce sont les intentions que j’ai demandées à mes joueurs. Au fur et à mesure du match, on a vu que l’OL était plus en jambes que les Niçois. Peut-être grâce aux matches de préparation qui ont tous été joués à l’extérieur, contre des équipes plus prêtes que nous. Au-delà de la préparation d’avant-saison, mon équipe est composée de joueurs qui peuvent produire du jeu. Ça ne se fait pas instantanément, ça demande beaucoup d’automatismes et de confiance. Mais on a quand même vu des choses très intéressantes.
Quelles sont vos satisfactions après cette première victoire cette saison ?
La complicité entre Lisandro Lopez et Bafetimbi Gomis s’est confirmée. Elle a été aidée par les deux joueurs de couloirs (Jimmy Briand et Michel Bastos, ndlr). Ils ont été très bons. Briand a été intéressant, disponible et au service de l’équipe. C’est un peu grâce aux efforts de ces deux ailiers que les deux attaquants étaient si performants. En outre, la victoire était l’objectif qu’on s’était fixé, mais on ne peut pas tirer de réelles conclusions de ce match pour l’ensemble de la saison à venir.
La dernière offre de 7 millions d’euros pour récupérer le milieu de terrain auxerrois Delvin Ndinga a été jugée insuffisante par le président Gérard Bourgoin. Allez-vous passer à autre chose ?
Je ne sais pas. Je suis novice en la matière, je laisse parler les gens qui ont beaucoup d’expérience. Je fais confiance à mon président, Jean-Michel Aulas, pour essayer d’avancer sur ce dossier. Si malheureusement ça ne marche pas, on ira voir ailleurs.