Gerets : « C’est du costaud »

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Eric, comment analysez-vous ce succès à Monaco (1-0) ?
C’est bien de rester dans ce petit groupe qui chasse Lyon. Je suis très content de notre travail défensif, auquel même les attaquants ont également participé. Malgré quatre joueurs à vocation offensive, Monaco ne s’est procuré que deux occasions. Ceux qui sont rentrés sur le terrain ont apporté un plus. Baky (Koné) ne marquait plus depuis quelques matches avant sa blessure. C’était important qu’il retrouve sa confiance parce qu’avec ou sans lui, ce n’est pas la même chose, notamment au niveau de la vitesse.
Pourquoi avoir décidé de faire à nouveau confiance à Modeste M’Bami ?
Je ne comptais plus sur lui car il voulait absolument quitter le club au mercato. En plus, il y a beaucoup de concurrence dans l’entrejeu et je voulais travailler avec des joueurs qui étaient pleinement à l’OM. Finalement, personne n’a fait d’offre intéressante. Je l’ai vu pour lui dire qu’on repartait de zéro et que je lui donnerais sa chance s’il me prouvait qu’il était le meilleur. Et Modeste a gommé quelques défauts et fait mieux son job qu’avant.
Vous avez trouvé une belle assise offensive, notamment avec l’apport de Julien Rodriguez…
Ce qu’on fait est très costaud en ce moment. On a trouvé une bonne organisation mais il faut voir sur la durée parce que Julien a le pied gonflé et qu’il risque de ne pas jouer jeudi (contre Twente en UEFA). On va en discuter avec lui et le docteur pour voir comment gérer ça.
Pourrait-on revoir Mamadou Niang et Lorik Cana jeudi ?
Niang a fait un test positif ce matin mais il faut voir s’il n’a plus de doute. En ce qui concerne Lorik, il faut encore attendre.
Quels sont les atouts et les faiblesses de Twente ?
C’est une équipe qui propose un vrai bloc, aussi bien offensivement que défensivement. Des matches que j’ai vus, je n’ai pas trouvé beaucoup de points faibles. J’espère en dénicher en analysant plus précisément ces deux prochains jours. Mais il faut surtout se concentrer sur nos points forts à nous.
Pourquoi les clubs français n’arrivent pas à gagner la coupe de l’UEFA ?
Parce que les autres sont plus forts. C’est uniquement une question de qualité. Cela ne veut pas dire que ça ne peut pas passer, mais il faut que tout se déroule extrêmement bien.