Gerets : « Sur le papier, le PSG a déjà gagné… »

Eric Gerets - -
Eric Gerets, il y a OM-PSG dimanche. Suivez-vous toujours l'actualité de la Ligue 1 ?
J’essaye surtout de suivre Marseille, mais aussi Monaco et Paris. Je me rends compte que les deux favoris pour le titre, Monaco et le PSG, ont des difficultés avec mon ex-club. L’OM a toujours de bons résultats. Marseille me plait toujours puisqu’il y a ce passé fantastique qui nous lie. Le courant est bien passé quand j’étais à Marseille. C’est logique de suivre d’une autre manière l’OM.
Cette équipe est-elle capable de rivaliser avec le PSG dimanche ?
Je l’espère. Avant le début de la saison, on a dit qu’il n’y aurait pas de championnat, que le titre se jouerait entre Monaco et Paris. Or jusqu’à présent, ce n’est pas le cas.
Sur le papier, le match n'est-il pas trop déséquilibré ?
Sur le papier, Paris a déjà gagné. Mais la réalité n’est pas ce qu’on lit sur le papier. Il y a un match qui dure 90 minutes. On va voir qui est le plus fort.
On vous sent toujours attaché à Marseille. Un retour est-il possible ?
En tant que supporter, certainement. Mais comme entraîneur, non. J’essaie de terminer mon contrat ici au Qatar. Il me reste un an et demi. Après, je prolongerai peut-être d’une saison supplémentaire, mais en principe, je finirai ma carrière en Belgique. Pas avec la sélection puisqu’il y a actuellement un sélectionneur qui fait un travail plus que merveilleux (Marc Wilmots). Il faut le laisser travailler dans la tranquillité.
On a beaucoup entendu votre nom l'été dernier pour entraîner le PSG. Avez-vous été contacté ?
J’ai été clair avant le début de saison. Si je dois retourner en France, ce sera uniquement à l’OM. Tout le monde a compris le message. Je ne sais pas s’ils ont parlé de moi en coulisses, mais je n’ai pas eu d’offre officielle du PSG.
Le propriétaire de Lekhwiya, l'émir Tamin bin Hamad al-Thani, est aussi celui du PSG. Ça facilite les contacts, non ?
Oui, mais j’ai été très clair dans une interview. Les gens comprennent et n’insistent pas. Il est possible que j’arrête ma carrière dans un an et demi. Il faut faire des choix. J’arrive à un âge où il faut en profiter, être plus près de sa famille, de ses enfants. Je mettrai tout sur la balance dans un an en espérant faire le bon choix.
Vous entraînez au Qatar, où se déroulera la Coupe du monde en 2022. Or il est de plus en plus question d'organiser la compétition en hiver en raison des températures estivales trop élevées. Est-il possible de jouer en été selon vous ?
Non, c’est trop difficile. Non seulement il y a la chaleur, mais il a aussi l’humidité qui tue. Pour moi, c’est impossible de jouer. La seule chose qui puisse sauver le Qatar, c’est de jouer en hiver.
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