Girard : « Il n’y a rien de dramatique »

Même s’il est déçu de ne pas avoir accroché un succès qui lui tendait les bras face à Evian-Thonon-Gaillard (2-2), ce mardi, l’entraîneur montpelliérain a tenu à relativiser la perte de deux points dans la course au titre.

René Girard, quelle est votre réaction après le match nul concédé face à Evian-Thonon-Gaillard (2-2) ?

On a donné dans l'à peu près pendant tout le match. Mais on a aussi montré que l'on avait des ressources pour revenir. C'est un match que l'on n'a pas bien négocié dans le jeu. On s’est créé des occasions, on a eu des possibilités, mais on a trop souvent été mis en danger à mon goût. On n'a pas pris ce match par le bon bout.

Ce résultat est-il un tournant dans la course au titre ?

Je retiens le nul même si la victoire s'échappe à la fin avec ce penalty que l'on ne met pas. Il y encore du temps, il y a encore trois matches, il n'y a pas le feu. On a trop laissé Evian jouer, on a trop reculé et on a perdu notre liberté au milieu. On n'a pas fait les gestes justes. On a laissé beaucoup d'énergie, car on a eu de bons et moins bons passages. Je retiens que les joueurs ont eu les ressources pour égaliser. Si on avait fait match nul à Toulouse puis gagné ce soir (mercredi), on aurait parlé de bons résultats donc il n'y a pas de problème à ce niveau-là.

Le penalty manqué par Souleymane Camara vous laisse-t-il un goût amer ?

Je regrette le comportement de Mongongu, qui doit être cité. Le match a dégénéré parce qu’ils l'ont fait dégénérer. Ça démontre peut-être un manque d'expérience sur la fin de match. Il y avait de la déception dans le vestiaire, car le scénario est cruel. Mais il reste trois matches. Il n'y a rien de dramatique, même si c'était idéal de prendre les trois points.

Propos recueillis par Julien Landry à Montpellier