Girard : « Une trop grande maladresse »

René Girard, après ce nouveau coup d’arrêt contre Toulouse (1-1), quelle est votre réaction à chaud ?
Quand on ne fait pas le nécessaire jusqu’au bout, on le paye à la fin. Aujourd’hui, si on n’a pas pu aller de l’avant, c’est parce qu’on ne le pouvait pas. Ce soir, on a donné tout ce qu’on pouvait. Puis je le reconnais, on n’a pas été rigoureux. Et au final, on perd deux points précieux en vue de la fin de saison.
Comment expliquez-vous ce nouveau match nul concédé par votre équipe ?
On a fait preuve d’une trop grande maladresse pour pouvoir l’emporter contre une bonne formation de L1. Leur gardien, Olivier Blondel, a fait aussi quelques parades décisives. Voilà. En ce moment, les garçons prennent moins de risques en ce moment. Donc oui, ça fait longtemps que l’on coince. Actuellement, on fait ce qu’on peut. On s’excuse de ne pas être à la hauteur de l’OM…
On vous sent très affecté par cette nouvelle contre-performance…
Attendez, je suis un compétiteur ! Quand je perds deux points dans les ultimes secondes d’un match, je ne peux qu’être frustré. Vous les journalistes, vous n’avez jamais joué au football, vous ne pouvez donc pas comprendre. Il y a de quoi être déçu. Ce que je sais, c’est que les joueurs ont tout donné, même si j’ai pu constater un petit manque de rigueur en fin de match.
Comment allez-vous aborder cette fin de saison qui risque d’être longue pour Montpellier ?
Mais on est encore quatrième au classement ! Ce n’est pas si mal, non ! Après, il faut le dire, on n’est pas beaucoup aidé quand même. Je n’en dirai pas plus. Mais on va s’accrocher pour bien finir la saison.