Giuly : « Donner l’exemple »

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A votre arrivée à Paris, quelles ont été vos premières impressions ?
Quand je suis arrivé, les joueurs étaient perturbés par les deux saisons qu’ils venaient de passer. Ils parlaient beaucoup de ça dans les vestiaires. Il y avait beaucoup de doutes. Avec Claude (Makelele), nous sommes arrivés en étant neutres. Nous avons eu des résultats et le groupe a réagi. Il y avait un nouveau challenge, une nouvelle équipe, une nouvelle ambition.
Quel est votre rôle dans cette équipe ?
J’essaye de donner l’exemple, de déconner dans le vestiaire. Claude se consacre plutôt au terrain, remet tout le monde en place. Nous avons besoin de ça. Moi, je fais tout pour qu’on vive bien ensemble. Des petits détails comme la musique ou le nouveau centre d’entraînement, ça facilite les choses.
Comment vivez-vous votre nouveau placement en pointe ?
Je m’entends super bien avec Hoarau. J’ai des espaces. Lui, il décroche. Forcément ça me facilite les choses. J’ai moins d’efforts à faire et je suis plus porté vers l’avant. Comme je n’avais pas trop les pieds carrés avant et que la confiance devant le but est revenue, ça marche bien.
Quel est votre objectif en termes de buts pour cette saison ?
Chaque saison, j’essaie de marquer une dizaine de but. Ensuite, j’y arrive ou pas. Ca faisait six mois que je n’avais pas marqué et les gens parlaient de ça. Maintenant, je marque but sur but, c’est bien. Mais je ne suis pas le buteur de l’équipe. Guillaume est à huit buts, c’est lui l’attaquant.
Le PSG est-il encore fragile ?
On a une bonne base. Le groupe est bon. Le plus important, c’est de ne pas se relâcher. Le match face à Rennes sera très important. Il ne faut pas rééditer ce qu’on a fait : battre Marseille et perdre deux fois de suite à domicile. C’est là qu’on va voir si on peut être constant.
Comment se passent vos rapports avec Paul Le Guen ?
J’apprends à le connaître, il me fait confiance. Il n’a pas besoin de beaucoup parler. Le groupe vit bien en ce moment. Quand il faut gueuler, il le fait. Il laisse un peu de liberté à tout le monde, ça c’est bien.
Quel objectif vous-êtes vous fixés ?
On verra au mois de décembre où on en sera. C’est trop tôt, on est en train de reconstruire un club, de reconstruire une équipe. Nous sommes bien, dans le bon wagon. Mais pour l’instant, ça bascule d’un week-end à l’autre.
Comment ressentez-vous l’ambiance du Parc des Princes ?
C’est toujours un plaisir de jouer au Parc, les supporters sont derrières nous, ça fait du bien. Nous avons besoin d’un douzième homme et nos supporters jouent très, très bien ce rôle. C’est super pour nous.
Vos bonnes prestations vous font-elles espérer un retour en équipe de France ?
Non, non… Je ne pense pas. Si je suis bien jusqu’en février, on verra. Mais, mon objectif, ce n’est pas l’équipe de France, c’est vraiment le Paris Saint-Germain. Si les choses continuent de la même manière et que je ne suis pas sélectionné, ça ne changera pas ma vie. Je n’attends rien mais si ça se présente, je suis preneur.