
Gonalons : « On peut rivaliser avec le PSG »

Maxime Gonalons - -
Son grave problème de santé en 2008
« C’était un moment douloureux pour moi. J’ai attrapé une bactérie (un staphylocoque doré, ndlr) et ça aurait pu mal se finir. Je suis un petit peu croyant et grâce à Dieu, j’ai réussi à m’en sortir. Aujourd’hui, je prends énormément de plaisir, je fais un métier extraordinaire et je me donne à fond. Ça m’a fait grandir, j’ai une autre perception de la vie, je me suis dit que ça ne tenait pas à grand-chose et qu’il fallait prendre beaucoup de recul, sans calculer. »
Le bon début de saison de l’OL
« Il y a quelque chose qui se passe depuis le début de saison. On a été beaucoup chahuté à l’intersaison. On est passé par des moments difficiles mais quand on voit le travail accompli, c’est bon pour l’avenir. Mais il ne faut pas se relâcher car la deuxième partie de saison va être intéressante. »
La rivalité avec le PSG
« On sait que notre principal rival est le PSG, ce sont les favoris, ils ont énormément recruté et ils vont encore le faire cet hiver. C’est une grosse machine qui commence à se mettre en route. Mais on a notre mot à dire. On veut retrouver la Ligue des champions et pour cela, on doit être conquérants, unis. C’est notre force. Avec les investissements des Parisiens, ce devraient être les champions. Mais on peut rivaliser. On va lutter jusqu’au bout. Il ne faut pas faire un complexe d’infériorité, on est là. »
Le départ possible de joueurs cadres
« Ce serait dommage. C’est difficile d’en parler car c’est le président qui décide. Ce sont des joueurs (Gomis et Bastos) avec beaucoup d’expérience, qui marquent des buts importants. Si on les perdait, ce serait un manque. Il faut essayer de les garder mais je ne maîtrise pas tout. C’est le patron (Jean-Michel Aulas) qui décide. J’aimerais qu’on garde cette équipe jusqu’à la fin de saison car il y a un groupe qui se met en place. »
Un avenir à l’étranger
« Franchement, en France, il n’y a que le PSG qui investit beaucoup. Je pense que Lyon, c’est ce qui se fait de mieux en France. Donc si j’étais amené à partir, ce serait à l’étranger. J’aime bien les championnats anglais et allemands. Ce sont des championnats impressionnants. Quand on voit les stades ou l’intensité des matchs, ça fait rêver. C’est une mentalité à part. »
Blanc-Deschamps, deux méthodes différentes
« Il y a des petites différences, mais pas grand-chose. Ils restent de grands entraîneurs, qui ont fait des immenses carrières. Je n’ai fait qu’un stage avec Laurent Blanc donc c’est difficile de répondre. Didier Deschamps a amené autre chose, une bonne dynamique. C’est un peu comme à Lyon : être simple et se donner à fond pour le maillot. »
L’image de l’équipe de France
« L’équipe a été beaucoup critiquée depuis 2010. On travaille, on en discute beaucoup quand on est en sélection. On sait qu’on a cette image à changer un petit peu. Mais je pense que les résultats font aussi la différence. Quand on a joué en Espagne (1-1), je pense que les supporters étaient heureux. Ce sont les résultats qui priment. »