Heinze veut « fermer les bouches »

Le défenseur argentin de l’OM était particulièrement remonté contre les journalistes ce lundi midi en conférence de presse après le match nul contre Lyon (1-1). Il donne rendez-vous aux critiques en fin de saison. Comme l’an passé…

Gabriel, ce match nul face à Lyon vous reste-t-il en travers de la gorge ?
Encaisser le premier but nous a fait du mal. On a baissé nettement de pied. C’est normal d’accuser le coup après un but. En seconde mi-temps on est revenu, on a mis le but. On a fait un très bon match selon moi. On a continué avec beaucoup d’envie. Avec notre jeu aussi, c’est ça le plus important. On a eu des occasions pour mettre le but de la victoire, on n’y est pas arrivé. C’est le football…

Quel regard portez-vous sur les difficultés actuelles de l’OM ?
Vous avez un double discours, vous les journalistes. Il y a trois mois, vous nous avez critiqué parce qu’on gagnait en jouant mal. Maintenant, c’est l’inverse, c’est parce qu’on ne gagne plus. Moi, j’ai juste envie de gagner. Je pense qu’en ce moment Marseille joue très bien, mais on ne gagne plus. On a mieux joué que Lyon… Ce n’est pas l’avis de tout le monde ? L’opinion des autres ne m’intéresse pas. J’ai ma petite expérience dans le football, quelle est la vôtre ? Il nous a juste manqué l’efficacité. Et il reste encore beaucoup de matchs. On est à quoi, trois ou quatre points de la tête (ndlr, 3) ?

Vous avez l’air assez remonté contre la presse…
En décembre dernier, je vous ai écouté. On perdait des matchs, c’était foutu selon vous. Et à la fin de la saison, j’ai fermé beaucoup de bouches quand on a été champions. J’ai envie de fermer encore beaucoup de bouches cette saison. L’objectif du club cette saison, c’était la qualification en Ligue des champions. Quand on a perdu les deux premiers matchs, c’était l’élimination à 100%. Pourtant, on y est arrivé. La Coupe de la Ligue, vous pensiez que ce n’était pas intéressant. Moi je trouvais que c’était un vrai objectif. Et on l’a gagnée. Je ne dis pas des choses pour faire plaisir à l’autre. Je dis ce que je crois être la vérité. Vous voulez que je dise quoi ? Que le match nul contre Lyon, c’est bien, tout ça ? Non, je ne suis pas comme ça. Je ne fais pas de politique.