Henrique : « Je ne suis pas fini ! »

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Carlos Henrique, pourquoi avez-vous refusé une opération alors que vous n’avez joué que 88 minutes cette saison avec les Girondins ?
Je suis parti au Brésil, chez les Corinthians et j’ai vu un médecin qui est spécialiste des pubalgies. Mon président m’a donné quinze jours pour commencer le traitement sur place. Lorsque je suis revenu j’ai décidé de demander au médecin s’il pouvait m’envoyer quelqu’un pour m’aider à aller au bout de ce traitement. Ça fait un mois et demi qu’il est là, je le prends en charge et c’est ma propre décision. C’est un peu différent mais je veux démontrer que les médecins brésiliens ont raison.
Après votre cinquième rechute cet hiver au Maroc, avez-vous songé à arrêter votre carrière ?
La dernière rechute m’a vraiment énervé et j’ai pensé à beaucoup de choses. J’ai eu envie de rentrer dans mon pays et d’y rester. Mais j’ai parlé avec ma femme et plusieurs médecins au Brésil et ici, et malgré les personnes qui pensent que je suis fini, je veux montrer que je suis toujours capable de jouer. Je ne suis pas fini.
Lorsque vous entendez le président Triaud affirmer au Maroc que votre saison est terminée, que ressentez-vous ?
Ça me motive. Après ma cinquième rechute, le président me dit : « Bon Henrique, ta saison est terminée ! » Non, pas du tout. Et je vais montrer à tous que je suis capable de faire quelque chose cette saison. C’est possible. J’ai envie de me battre et je sais que les bons moments vont revenir.
Comment voyez-vous votre avenir ?
J’aime le club, j’aime les supporters, j’aime tout ici. Je n’aurais jamais pensé que ces choses puissent m’arriver dans un grand club comme Bordeaux. Mais je suis en train de faire mon retour dans le groupe professionnel et ce sera très dur au début mais j’y arriverai.