Hermach entretient l’espoir

- - -
Le public de Bollaert commençait à trouver le temps long. Depuis le 22 janvier et un succès contre Caen (2-0), les Lensois ne s’étaient plus imposés devant leur public. Le fidèle public du RCL avait menacé de manifester son mécontentement en cas de nouvelle contreperformance. Même si son équipe a finalement réussi à s’imposer en toute fin de rencontre grâce à un but d’Adil Hermach (87e) sur un coup-franc direct, il ne s’est pas privé pour secouer ses hommes. Des chants hostiles, des jets de fumigènes, des bagarres dans les tribunes, une mi-temps sifflée sous les huées… Tout y est passé. « Je comprends la tristesse des supporters mais notre tristesse est identique, affirme Laszlo Bölöni. Et le comportement de certains n'a pas fait honneur au public lensois. »
Modeste rate un pénalty
L’essentiel est finalement acquis avec ces trois points glanés contre des Girondins en perdition qui n’auront pas offert à Eric Bedouet son premier succès d’entraîneur de la saison. Cette victoire ne sera peut-être pas suffisante dans l’optique du maintien, mais elle permet aux hommes de Bölöni de rêver en un hypothétique avenir radieux. Mais pour rattraper le wagon qui les précède (Nancy, Monaco et Caen), les Lensois devront faire carton plein à Monaco, contre Arles-Avignon et à Nancy. Trois adversaires directs et neuf points à prendre impérativement.
Calmé par le but d’Hermach, le public de Bollaert s’est finalement apaisé et a raccompagné son équipe sous les applaudissements. « Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir », lâche Hamdi Kasraoui, auteur de deux arrêts déterminants dont un penalty sur une tentative de Modeste (79e). « On a décidé de se lâcher, poursuit le remplaçant de Runje, handicapé par une gastro-entérite et un mollet douloureux. On a voulu jouer notre football. Et on a arraché la victoire. Dans le football de haut niveau, il faut être un 'tueur'. Et cette fois, il y a eu de la détermination, de l'agressivité. » Il faudra poursuivre sur cette voie…