Hoarau : « Je ne me fais aucun souci »

L'attaquant parisien attend avec impatience d'inscrire son premier but de la saison. - -
Comment jugez-vous vos deux premières prestations depuis votre retour de blessure (aux adducteurs) ?
J’étais déjà assez satisfait de ce que j’ai fait à Monaco (défaite 2-0 le 13 septembre, ndlr) parce que j’ai fait mon maximum pour essayer d’être disponible dans le jeu. Le point négatif, c’est que je ne me suis pas créé d’occasions franches. Ce que j’ai en revanche réussi contre Lyon (1-1). La progression est logique mais je suis attaquant et c’est vrai que j’ai besoin de ce but. Je ne me fais aucun souci par rapport à ça.
Vous sentez-vous de mieux en mieux ?
C’est mon deuxième match plein d’affilée et je ne pensais pas que ce serait aussi difficile de retrouver le rythme après trois ou quatre mois de coupure.
Avez-vous songé un moment à subir une opération ?
On a un staff médical qui nous suit de très près et c’était vraiment l’ultime recourt. A aucun moment je n’y ai pensé. Je me sentais limité, sans plus. Ce fut long mais ça va très bien aujourd’hui.
Après cette belle prestation face à Lyon, êtes-vous confiant sur la capacité du PSG à taquiner Lyon, Bordeaux et Marseille ?
Cette année, on doit enchainer ce genre de prestation. Si on arrive à garder cet état d’esprit sur toute la saison, on peut faire mal. On va toute faire pour s’accrocher au bon wagon, même si on a vu dimanche qu’il faudrait être costaud. Avec deux maillons forts (Erding et Sessegnon), on a quand même montré qu’on avait un groupe solide.
Personnellement, ressentez-vous une pression par rapport à votre précédente belle saison (17 buts, 2e meilleur buteur à égalité avec Karim Benzema) ?
Mon père me dit toujours : « La pression, laisse, je vais la boire ». Non, je suis serein. Je travaille au quotidien pour faire face à tout type de situation. Je fais un très beau métier et j’essaie de prendre un maximum de recul. On a besoin d’adrénaline pour se transcender les soirs de match. J’ai besoin de sentir que ça pousse derrière mais je ne m’en fais pas une montagne. Je mesure ma chance d’être attaquant du PSG. Quand tu as la confiance de tout un club et un groupe, pourquoi aller voir ailleurs ? J’ai tout ce qu’il me faut à Paris, même si je pense pourvoir encore améliorer des choses, notamment en étant plus tueur.
Quelles sont les différences entre votre entraîneur actuel Antoine Kombouaré et celui de l’an passé, Paul Le Guen ?
Je ne suis pas trop du genre à comparer. Disons ce que le coach apporte cette année, c’est peut-être une complicité encore plus forte. Il communique beaucoup et est très proche de nous. Il essaie de ne rien laisser au hasard, en corrigeant le moindre petit détail. Son état d’esprit se retranscrit sur le terrain.
On imagine que vous espérez vivre une saison plus tranquille que la dernière au niveau de la direction…
Il y a eu des rebondissements et il y en aura encore à long terme. C’est la vie d’un grand club. Ça bout et ça change tout le temps. Mais l’essentiel c’est le terrain et il ne faut pas en dévier.