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Ibrahimovic : « Aulas a peur et il a raison »

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Invité de l’émission « Le Club » sur BeIn Sport, Zlatan Ibrahimovic s’est exprimé sur les dossiers chauds de l’actualité football. Avec son franc-parler habituel, l’attaquant vedette du PSG a notamment répondu aux attaques du président lyonnais Jean-Michel Aulas. Et forcément, ça décoiffe.

Son geste sur Lovren

« Je regarde le ballon, je ne vois pas Lovren, il roule derrière moi. Quand j’entre sur le terrain, ce n’est pas pour blesser qui que ce soit. Je n’avais pas l’intention de le blesser. Je suis là pour faire gagner mon équipe. »

Les attaques d’Aulas

« Je ne lis pas la presse française mais il a dû dire quelque chose parce les Suédois l’ont repris. Je trouve dommage qu’il dise ça. Il représente Lyon. Il devrait se concentrer davantage sur son équipe. Si vous essayez de faire des attaques comme celle-ci, ça veut dire que vous avez peur. Il a raison d’avoir peur parce que le PSG est largement la meilleure équipe en France. Ça montre qu’il a peur, il ne se concentre pas sur son sujet. »

Messi, Ballon d’Or

« Messi, c’est le meilleur joueur au monde. Il mérite de gagner le Ballon d’Or, il l’a gagné à plusieurs reprises (trois fois, ndlr). C’est largement mérité. Il joue comme sur une Playstation. C’est incroyable. Les gens qui disent le contraire, soit ils ne connaissent rien au foot, soit ils disent n’importe quoi. »

L’exemple Zidane

« Ce n’est pas compliqué, quand Zidane débarquait sur un terrain, les dix autres joueurs devenaient excellents. C’était magique. C’était un joueur hors pair, il était plus que bon. Il venait d’une autre planète. Mais les autres devenaient comme lui quand il était sur le terrain. Un joueur qui fait la différence, c’est un joueur qui rend les autres meilleurs. Je ne sais pas si on en reverra d’autres comme lui. C’est ça ma mentalité. Rendre les autres meilleurs. Parce que s’ils jouent mieux, moi aussi je joue mieux. »

Sa foi en lui

« Quand j’avais 15-16 ans, j’avais déjà cette idée que j’étais meilleur que les autres. J’avais confiance. J’étais persuadé d’être aussi bon, voire meilleur que les autres. Je n’ai peut-être pas le Ballon d’Or, je ne vais peut-être pas l’emporter, mais je sais que suis meilleur que les autres. J’ai cette confiance en moi. »

Son rôle de meneur

« J’ai beaucoup de responsabilités. Quand j’ai débarqué à la Juve, dans les vestiaires, il y avait Thuram à ma droite, Del Piero à ma gauche et Cannavaro face à moi … Je me suis dit : "Si je suis là, c’est pour faire quelque chose. Je n’ai pas eu de la chance." C’est ça mon environnement. Je respecte tout le monde, mais avoir peur d’eux, c’était hors de question. Un environnement du haut niveau vous tire vers le haut. J’ai joué avec pas mal de grands noms, je n’ai jamais vu aucun joueur avoir peur. C’est un défi, il faut que ça nous tire. Je râle beaucoup sur le terrain, mais c’est une manière de vivre. Si je commence à me détendre, je vais disparaitre. Les gens disent que je suis agressif, mais c’est une question de stimulation. Je ne peux pas me relâcher. Je suis venu là pour gagner. Je ne changerai pas. » 

Ronaldo, le plus grand

« Ronaldo "Il Fenomeno" est le plus grand joueur de l’histoire. Ce qu’il a fait pour le foot, c’est incroyable. C’était un football que tous les jeunes joueurs veulent jouer. Quand j’étais jeune, je l’ai copié. De manière générale, Mohammed Ali était mon modèle. Pour le foot, c’était Ronaldo. La vitesse, les dribbles, l’élégance… Tout avait l’air tellement facile pour lui. A chaque fois qu’il tirait au but, on avait l’impression qu’il allait marquer. »

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Pastore, le cœur toujours en Italie|||

De retour à son meilleur niveau lors de ses dernières sorties sous le maillot du PSG, Javier Pastore a semé le trouble sur son engagement avec le club parisien dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « Chi » à paraître en kiosque mercredi, dont la Gazzetta dello Sport s’est fait l’écho ce mardi. L’Argentin y clame notamment son admiration pour l’AC Milan. « Tôt ou tard, je jouerai pour les Rossoneri, j’en suis certain. J’entretiens une relation formidable avec Adriano Galliani et Ariedo Braida (les vice-président et directeur sportif de l’AC Milan, ndlr), a ainsi déclaré Pastore. L’Italie me manque et le Milan est quelque chose de magique, je le sens. Je veux gagner quelque chose avec le PSG mais mon avenir se trouve sous le maillot rossonero. A Paris, j'ai la confiance de tout le monde (...) mais quelque chose ne va pas. Les médias sont hostiles, notamment avec nous, les étrangers. »

Des propos que le joueur, révélé à Palerme, a modéré en fin de journée via son compte twitter. « Pour faire le jour sur l'article de la Gazzetta, j'ai dit que Milan était une grande équipe et que j'aime la couleur de leur maillot, a ainsi corrigé le milieu de terrain. Quand j'étais à Palerme, j'ai diné plusieurs fois avec Braida. Qu'un jour j'aimerais revenir en Italie, alors là, oui... Mais aujourd'hui, je suis heureux et content de jouer pour une équipe comme le PSG pour les joueurs, le staff et le public. Rien de plus. » Déjà, l’année dernière à la même époque, Pastore avait évoqué ses états d’âme sur les ondes de la Radio « Lo Sport » : « Des clubs plus prestigieux que le PSG m’appelleront peut-être plus tard. Cela dépendra de moi. C’est un rêve de jouer dans l’un de ces clubs. »