"Il faut que le Parc reste un bien commun": la mairie de Paris a "plein de propositions" à faire au PSG

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, assure avoir "plein de propositions" à faire au PSG pour la gestion du Parc des Princes, que le club souhaite acquérir.

Opération apaisement? Après la vive passe d'armes au sujet du Parc des Princes entre Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, et David Belliard, adjoint à la mairie de Paris, le bras droit d'Anne Hidalgo calme le jeu. Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire, s'est exprimé vendredi 12 janvier sur Sud Radio en assurant avoir des "propositions" pour la gestion du stade et en tenant des propos flatteurs à l'égard de l'actionnaire qatari du club de la capitale.

"On a fait état de notre disponibilité pour travailler. La maire a dit des choses très claires. Elle souhaite que le Parc des Princes reste dans le patrimoine des Parisiens. C'est un bien des Parisiens, un bien commun", a d'abord déclaré Emmanuel Grégoire, confirmant la volonté de la ville de ne pas vendre le stade. "L'actionnaire actuel du PSG est très bien. Il a beaucoup apporté au développement du club. Nous sommes en soutien du projet de rénovation du Parc, du développement du PSG", a-t-il aussi dit.

"L'actionnaire trouvera les moyens de rentabiliser les investissements"

"Nous souhaitons que le PSG reste au Parc des Princes et que le Parc des Princes reste un stade de foot, a ajouté l'élu socialiste. Pour cette garantie, il faut que cela reste un bien commun en faveur des Parisiens. (...) On a plein de propositions à faire, on veut juste dialoguer".

Prêt à faciliter les "travaux" de rénovation du Parc des Princes, Emmanuel Grégoire est convaincu qu'une vente n'est pas obligatoire pour que le Paris Saint-Germain s'y retrouve financièrement. "L'actionnaire trouvera les moyens de rentabiliser les investissements qu'il fera. Nous avons plein de propositions innovantes. Mais il faut que nous puissions en discuter rapidement et le faire sereinement, pas par médias interposés", a-t-il conclu.

JA