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Jallet : « Ça nous rassure »

Christophe Jallet

Christophe Jallet - -

Satisfait de la large victoire ce samedi contre Evian (4-0), Christophe Jallet, le latéral droit du PSG, explique le regain de forme de son équipe par le succès acquis contre Porto (2-1) mardi en Ligue des champions. Paris respire mieux.

Christophe, on a senti un PSG enthousiaste, conquérant…

On voulait rester sur la prestation de mardi (2-1 contre Porto), qui était d’une très haute intensité. On a su mettre les mêmes ingrédients dès le début du match, avec une première période de très bonne facture, qui était l’une de nos meilleures, je pense. En deuxième période, c’était un peu plus inconstant mais on a réussi à alourdir le score et à rendre ce match un peu plus agréable en fin de rencontre. Ce soir (samedi), c’est une bonne performance qui nous permet de rester sur les bons rails de la Ligue 1.

Il y a eu beaucoup de solidarité entre vous…

Tout le monde faisait les efforts les uns pour les autres. Il n’y a pas eu de trou dans l’équipe. On est sur la bonne voie. Il faut continuer dans ce sens-là.

Le PSG a-t-il trouvé son rythme de croisière ?

Il est encore un peu tôt pour le dire. On ne va pas tirer des conclusions à chaque fois qu’on gagne ou qu’on perd un match. On a pris conscience de nos capacités. Porto a été un déclic. Tout le monde s’est aperçu que si on mettait les valeurs d’agressivité, d’envie et de don de soi, on pouvait faire quelque chose. J’espère qu’on pourra continuer sur ce chemin-là.

Ce changement d’attitude, ce nouvel état d’esprit, c’était la clé du succès pour le PSG ?

C’est un peu ce qui manquait. On sait qu’on a de très bons joueurs, avec des qualités au-dessus de la moyenne. Maintenant, il n’y avait pas ce petit plus, cette petite huile qui permet à la mécanique de bien marcher. On a eu du mal à trouver ce collectif, qui se peaufine petit à petit et qui devient de plus en plus bon. Les automatismes, ça ne vient pas tout seul. Ça se travaille à l’entrainement, en match. Quand tout le monde tire dans le même sens, c’est plus facile.

La préparation du match n’a pas été trop pesante, compte-tenu des rumeurs circulant sur l’avenir de Carlo Ancelotti ?

Ce sont des situations toujours difficiles, pour lui comme pour nous. Ce ne sont pas des choses agréables à entendre et faciles à gérer. Après, on sait que si on est tous performants sur le terrain, ça facilitera les choses pour tout le monde.

La semaine prochaine, vous irez à Valenciennes et recevrez Lyon. Deux matches très importants encore…

Deux gros tests, oui. Contre le leader, Lyon, s’il ne fait pas de faux pas d’ici-là. Et puis Valenciennes, une équipe qui joue très bien au ballon, qui a un très bon niveau et qui est performante cette saison. L’année dernière, on avait eu du mal en début de rencontre en encaissant deux buts. A nous de ne pas refaire les mêmes erreurs cette année. On est prévenu.

Le PSG recommence-t-il à faire peur en Ligue 1 ?

Je ne sais pas si on fait peur. Nous, ça nous rassure de réaliser des prestations comme ça. Ce sera à nous, à chaque match, de montrer qu’on est plus fort et ou en tout cas d’essayer de l’être.

A trois matches de la fin de la phase aller, Paris s’est-il fixé de nouveaux objectifs ?

Non, pas du tout. Le même que celui du début de saison : gagner un maximum de matches. Ça passe par ces trois matches-là, pour essayer de se replacer avant la trêve et, pourquoi pas, de finir champion d’automne. Ça passera par trois victoires. On a les cartes en main.

Propos recueillis par Julien Richard