Jallet : « On en fait des caisses autour de PSG-OM »

Le défenseur parisien estime que la polémique à propos de la fermeture de la tribune visiteurs du Parc des Princes lors du prochain PSG-OM, le 7 novembre, est « démesurée ». Il explique pourquoi.

Christophe Jallet, que vous inspire la polémique concernant le prochain PSG-OM ?
Pour l’instant, je n’y pense pas du tout. Il y a encore quasiment un mois avant ce match. On essaie de ne pas faire attention à tout ce qui se dit. Ça va parler encore pendant un mois. Ce ne sont pas les joueurs qui prennent les décisions. Quoi qu’il arrive, on subit. C’est un match super important parce qu’il y a une rivalité entre les deux clubs. Mais à chaque fois, on en fait des caisses un mois avant. C’est un peu démesuré.

7e de Ligue 1 après un début de saison plutôt prometteur, le PSG baigne dans une certaine sérénité. Cela doit vous changer…
Franchement ça fait du bien. Il y a moins de polémiques. On entend beaucoup moins de choses qui circulent. C’est vraiment agréable de pouvoir travailler dans la sérénité. Reste à continuer sur notre lancée pour que cette sérénité s’installe. Parce qu’on sait très bien qu’ici ça va très vite. 

« Les Bleus font partie de mon ambition »

A quel genre de match vous attendez-vous ce samedi (21h) à Toulouse ?
C’est une équipe qui en impose physiquement. Dans les duels, athlétiquement, ils sont vraiment solides. On sait que ça ne va pas être une partie de plaisir. Ça va être un match engagé. Ils ne vont rien lâché. Il va falloir être plus costauds sur le plan technique. C’est une équipe difficile à bouger. Je ne pense pas qu’on les déstabilisera en balançant de longs ballons devant. On doit essayer d’imposer notre jeu pour ramener un résultat. 

D’un point de vue personnel, l’équipe de France fait-elle partie de vos ambitions ?
Forcément oui. C’est l’objectif de tout joueur professionnel. Mais ce n’est pas quelque chose qui m’obsède ou qui me déstabilise. Au contraire, ça me permet de progresser et de ne jamais lâcher. Si ça doit venir un jour, ça récompensera un travail. C’est que je l’aurais mérité. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Donc je n’ai qu’à bien bosser dans mon club et peut-être que ça arrivera. 

Propos recueillis par Loïc Briley