Jet de pétard à Montpellier: le gardien de Clermont sort du silence

Évacué sur civière après un jet de pétard de la part des supporters montpelliérains dimanche, Mory Diaw reste "choqué" après "l'agression" dont il a été victime. Le gardien sénégalais a pu rejoindre sa sélection.

Mory Diaw sort du silence. Évacué sur civière lors de Montpellier-Clermont dimanche après un jet de pétard venu des tribunes de la Mosson - ce qui a entraîné l'arrêt du match - le portier auvergnat a posté un message sur les réseaux sociaux pour donner des nouvelles rassurantes.

"Difficile de trouver les mots au lendemain de ces événements. Après les nombreux messages que j'ai reçus, je tiens surtout à vous rassurer. Je vais bien et les examens réalisés ce matin me permettent de partir en sélection pour défendre les couleurs de mon pays. Je reste extrêmement choqué de l'agression que j'ai subie hier. Je ne fais pas du football pour avoir peur sur un terrain. Je fais ce métier, car jouer au foot est ce que j’aime le plus au monde. Ce genre de comportement n’a pas sa place dans un stade", écrit-il sur Instagram.

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Les deux clubs ont porté plainte

Comme indiqué par RMC Sport ce lundi, l'homme qui a lancé le pétard en direction de Mory Diaw était fortement alcoolisé et a rapidement été identifié par les stadiers du club. Il a été placé en garde à vue, tout comme un deuxième individu, qui a introduit le projectile dans le stade. Le MHSC a déposé plainte - comme Clermont - "au nom du club contre les individus identifiés comme les auteurs des faits" et a été convoqué devant la commission de discipline de la LFP ce mercredi.

Selon le règlement disciplinaire de la Ligue de Football Professionnel, la sanction indicative pour tout "jet d’engins pyrotechniques ou d’objets atteignant un des acteurs du match" est un retrait de points. Avoir match perdu et un huis clos total ou partiel est également possible pour Montpellier.

AS