Kaboré : « Mon casier est vierge »

Buteur dimanche contre Lyon (2-1), le Burkinabé de l’OM veut accrocher un premier titre dans sa carrière, et ne cache pas ses ambitions pour la finale de Coupe de la Ligue.

Charles, quel est votre sentiment après votre victoire face à Lyon dimanche soir ?
Bordeaux et Montpellier ayant gagné plus tôt dans la journée, nous devions donc gagner coûte que coûte. Après la prestation de Benfica, l’important était d’être solidaires et de se battre jusqu’au bout. On a été agressif et conquérant, et si on veut être champion, il est très important de gagner des matches comme celui-là.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?
L’envie et les supporters qui nous ont poussé jusqu’au bout. Dès qu’on est entré pour l’échauffement, on a senti le public derrière nous.

Ça doit vous faire plaisir d’avoir marqué au stade Vélodrome ?
Bien sûr. C’est mon premier but en championnat. Et puis j’ai eu un petit coup de chance que Cris dévie ma tentative. J’ai frappé trois fois au but et la troisième a été la bonne.

Deschamps vous a-t-il dit de plus tenter votre chance ?
Oui. Il pleuvait et le ballon fusait, il fallait frapper de loin. Dans ces conditions, on ne sait jamais. J’ai eu de la chance, j’ai frappé, la balle a été contrée et c’est rentré dans le but.

Racontez-nous votre émotion quand vous avez vu le ballon entré dans le but de Lloris...
Ça fait plaisir. Ce n’est pas souvent que je mets un but. A Copenhague, j’avais déjà marqué mais je l’avais manifesté autrement. J’avais sauté dans les bras de Lucho. Cette fois-ci, je voulais courir dans les bras de Vito (Hilton, ndlr), j’ai attrapé tout le monde à la fois. J’étais content !

« Tout faire pour gagner la Coupe de la Ligue »

Vous avez dû pallier l’absence de Benoît Cheyrou, l’une des pièces maîtresse de l’entrejeu marseillais…
J’ai essayé de donner le maximum. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué à ce poste. Ça fait plaisir que le coach me fasse confiance. Je sais que je peux me débrouiller dans tous les postes du milieu. Face à Lyon, j’ai essayé de jouer simple et ne pas perdre le ballon.

Vous avez réussi à reprendre tout de suite l’avantage après le but égalisateur de Gomis. Comment l’expliquez-vous ?
On n’a rien lâché. On ne voulait surtout pas baisser la tête. Il fallait continuer à nous battre jusqu’au bout. Contre Benfica, on n’avait pas eu le temps de revenir. Face à Lyon, il nous en rester encore un peu. Et on a eu la chance de marquer un second but et je félicite Taiwo. Sans lui, mon but n’aurait pas servi à grand chose.

Etes-vous prêt pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi face à Bordeaux ?
J’espère que je serais à 100% (il a eu des crampes au mollet et des douleurs aux adducteurs). Tout le monde a envie de gagner un titre. Et puis mon casier est vierge. En tout cas, il faut tout faire pour avoir un trophée cette année.

La rédaction - Florent Germain