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Keller sur la sellette

Marc Keller

Marc Keller - -

Jugé responsable de la relégation en Ligue 2 de l’ASM, le directeur général Marc Keller pourrait être débarqué. C’est le premier changement d’un club amené à vendre, dans les prochaines semaines, ses meilleurs joueurs pour équilibrer les comptes.

A Monaco, l’heure n’est plus aux larmes. La relégation sportive du club en Ligue 2, officialisée dimanche après la défaite contre Lyon (0-2) est désormais actée. « On s’y attendait un petit peu, reconnaît le président monégasque Etienne Franzi. Cela faisait partie des possibilités. » La grande lessive interne va pouvoir débuter et une de ses premières victimes ne serait autre que Marc Keller, l’actuel directeur général du club. Ce dernier serait jugé responsable de la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui l’ASM. Son départ ou son renvoi, c’est selon, pourrait se décider très prochainement.

Ruffier ne sera pas bradé

Quid de Laurent Banide ? « Le club a trop souffert ces dernières années de changements perpétuels, poursuit Franzi. Monaco était devenue un vrai tourniquet. Le souverain (ndlr, le Prince Albert) pense comme moi. C’est dans ce cadre-là que Laurent Banide doit devenir un point fixe de l’ASM ». A priori, ce dernier devrait donc rester l’entraîneur du club princier la saison prochaine. Toutefois, rien n’est à exclure. Le club de la Principauté envisage d’ouvrir son capital à hauteur de 49 %. L’arrivée d’investisseurs étrangers pourrait modifier l’organigramme actuel et enrichir les caisses du club.

Pour le moment, c’est en cédant ses meilleurs actifs – une issue inévitable - que l’ASM va pouvoir équilibrer ses comptes. Les trois joueurs les plus sollicités de l’équipe, Haruna, Park et Ruffier, n’ont pour le moment pas fait l’objet d’une offre concrète. Le dernier cité, désireux de voir ailleurs, ne sera pas vendu à la va-vite pour autant. « On ne s’opposera pas à un départ de Stéphane Ruffier, a reconnu Etienne Franzi. C’est normal qu’il ait envie de partir et qu’on le laisse partir. Mais il ne faut pas imaginer qu’il sera bradé. »

Alix Dulac avec M.B