Kombouaré calme le jeu

Encore malade malgré un nul à Nancy (0-0), le PSG accueille Toulouse à une semaine du clasico face à l’OM. Défaite interdite, sous peine de grosse colère des supporters…

Samedi, à 23 heures, on saura si Paris vient de s’incliner pour la troisième fois d’affilée en L1 à domicile face aux Toulousains, avec tous les risques de débordements que cela comporte. La tribune Auteuil envisage une grève des encouragements. Face aux caméras vendredi soir au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a arrondi les angles : « Les supporters sont déçus. C’est normal après ce qu’on a montré face à Lorient (0-3). Moi je suis très exigeant avec mes joueurs. Comme je le suis avec moi. Mais bien sûr qu’on préfèrerait avoir une équipe qui gagne… » Le public du Parc aussi.

Privé de Sessègnon, suspendu, le Paris SG boite bas. Flanqué de ses 250000 euros mensuels, Kezman ronge son frein entre une coupe de champagne et une hôtesse en loge. « Il y a quatre attaquants devant lui, précise l’ancien coach de Valenciennes. Il doit encore prouver. » Prouver oui, mais comment faire quand on ne joue pas ? L’histoire du serpent qui se mord la queue. Mieux, celle de l’ado qui arrive devant l’entrée d’une boîte de nuit et à qui on adresse un cinglant : « Soirée privée ! ». Pour devenir un « happy few », encore faut-il accéder à l’établissement…

A une semaine du choc face à l’OM, Toulouse se présente donc ce soir au Parc. Le Téfécé privé de Gignac mais avec une autre tête de Turc, Kazim Kazim. Scotchés dans le ventre mou de L1, les hommes d’Alain Casanova, qui ont déjà gagné trois fois à l’extérieur cette saison, restent sur quatre matches sans défaite. « Même si Gignac n’est pas là, ça reste une très bonne équipe. Tabanou, Braaten, Kazim Kazim sont de bons joueurs et le milieu de terrain est très dense », met en garde Kombouaré. Dense comme le trafic sur la route des vacances, ou comme la bronca en cas de revers.

C.C. (RMC Sport)