Kombouaré : « On a eu les chocottes »

S’il reconnait la nette supériorité lilloise samedi soir, l’entraîneur parisien regrette l’entame extrêmement fébrile de son équipe, largement battue (3-1) dans le Nord.

Comment expliquez-vous cette lourde défaite à Lille ?
On a été battus dans tous les duels et joué à reculons. On a défendu très bas, sans sortir sur l’adversaire. Ce but en début de match (de Ludovic Obraniak à la 5e minute, ndlr) ne nous facilite pas la tâche et nous met en grande difficulté. Et puis le jeu de cette équipe lilloise nous a fait très mal.

Vous attendiez une revanche après l’élimination de mercredi en Coupe de la Ligue à Guingamp. Cela n’a pas vraiment été le cas…
On a raté notre entame de match. C’est ce qui a plombé la suite. C’est devenu très dur de revenir même si j’avais le sentiment à la pause qu’il y a avait quelques possibilités. On a fait une fin de première période assez bonne, avec des situations qu’on aurait pu mieux gérées. A 2-0 en début de deuxième mi-temps, le match est plié.

« Lille était bien plus fort »

Est-ce un coup dur pour le PSG ?
C’est ce que j’ai dit aux joueurs. Il y a beaucoup de colère et de frustration quand on a le sentiment qu’on peut accrocher un résultat. Ce soir (samedi), on est passé à côté de notre match. C’est la première fois qu’on prend trois buts. Après je reconnais la valeur de cette équipe lilloise qui ravage tout sur son passage en ce moment. On n’a pas été au niveau. J’espère que ce n’est qu’un match et j’attends que mes joueurs relèvent la tête. Il faut vite se remobiliser avant le match difficile qui nous attend mercredi face à Monaco. La force d’une grande équipe est de vite réagir.

Comment expliquez-vous que votre équipe passe à travers d’une rencontre que vous avez-vous-même qualifié de tournant ?
Je vais revoir les images et avoir des discussions avec certains. Ce qui m’embête le plus dans cette entame de match, c’est qu’on a joué sur les talons. On a été fébriles sur les premiers ballons à négocier. On a un peu eu les chocottes. Mais Lille était au-dessus, bien plus fort.

La rédaction - Multilive