
Koné : « On ne s’est pas encore chambré »

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Baky, c’est le chouchou du Ray. Un attaquant de poche que les supporters niçois auraient bien aimé garder au club. Mais après trois saisons en Rouge et noir, Bakary Koné a cédé aux sirènes phocéennes, cet été, pour près de 9 millions d’euros.
Demain, l’Ivoirien retrouvera pour la première fois la grande famille niçoise. Celle qui l’a accueillie et révélée au grand jour. Ce sera chez lui, au Vélodrome, mais le simple fait de rencontrer l’OGC Nice suffit à son bonheur. « J’ai passé trois saisons là-bas, je n’en garde aucun mauvais souvenir. J’ai encore beaucoup d’émotion… » Le néo-Marseillais ne reste pas insensible à ces retrouvailles. Il croisera un effectif qu’il connaît très bien, même s’il a été chamboulé durant le mercato estival. Lloris, Ederson, Balmont et lui se sont envolés vers de nouveaux horizons. « Les autres, je m’entraînais avec eux il y a encore quelques mois… Certains m’ont déjà appelé mais on n’a pas encore commencé à se chambrer. »
« Antonetti a son caractère… »
Comme beaucoup de joueurs, Bakari Koné garde un très bon souvenir de son ancien entraîneur, Frédéric Antonetti. « C’est un homme de valeur et un très bon coach. Il est passionné, rigoureux. Il a son caractère mais c’est quelqu’un qui aime ce qu’il fait et qui transmet à ses joueurs toute son envie. »
Sous ses ordres, l’international ivoirien a joué près d’une centaine de matches et inscrit 29 buts. Assez pour rester dans le cœur des supporters. Mais Baky est un professionnel. Les sentiments, c’est après le match. « Je vais jouer à 100%, ça c’est sûr ! Ils vont faire ce qu’ils auront à faire, moi aussi. Mais s’il faut mettre des coups, je mettrais des coups. Après, on se fera la bise. »
Avant les embrassades, le lutin du Vélodrome caressera sûrement l’espoir de faire trembler les filets de ses anciens coéquipiers. Il n’a pas eu cette possibilité face à Lorient, autre club qu’il a fréquenté (68 matches, 34 buts). Baky était blessé. Demain, il sera en pleine forme et n’a pas vraiment l’air compatissant.